Art de vivre

Un week-end avec Catherine-Anne Toupin

Dans Les hauts et les bas de Sophie Paquin, elle joue une sympathique séductrice. Dans la vie, elle est amoureuse du théâtre, de son chum et de ses amis.


 

À quoi ressemble votre fin de semaine idéale ?
Comme je travaille à la maison, l’idéal, pour décrocher du boulot, c’est de sortir de chez moi. Je vais au chalet de mon chum avec des amis et j’essaie de faire le moins de choses possible pendant 48 heures. Mais il y a parfois le dimanche des tournages de scènes de Sophie Paquin impliquant huit ou neuf comédiens. C’est la seule journée où on peut réunir tout le monde.

Que faites-vous de votre temps libre ?
Je vais au cinéma, je lis, j’essaie d’aller au théâtre. Mais la chose la plus importante, c’est de voir mes amis, d’organiser à la maison des soupers agrémentés de longues discussions. Si j’ai besoin d’un moment de détente extrême, je me rends au Balnéa Spa, à Bromont.

Votre destination week-end préférée ?
Le chalet de mon amoureux. C’est un endroit merveilleux dans un petit coin perdu du Québec, au bord d’un lac paisible : très inspirant pour l’écriture. J’aime aussi aller à New York passer un long week-end.

Quel est votre plaisir coupable du week-end ?
Je ne me sens pas coupable de grand-chose. Je n’ai aucun scrupule à passer une journée à ne rien faire ! En fait, il y a peut-être une seule chose qui me chicote : j’aime faire des feux de foyer, mais ma petite conscience écologique me rappelle que c’est très polluant.

Qu’est-ce que vous aimez concocter le samedi soir ?
Je ne suis pas une grande chef, mais mon ami Stefano Faita m’a initiée à la cuisine. Il m’a donné une recette de penne aux poivrons rôtis et fromage mascarpone pour conquérir le cœur de mon chum. Ça a été fort efficace. Depuis, je la refais sans cesse ! Elle est dans son livre Entre cuisine et quincaillerie.

Secrètement, avec qui aimeriez-vous gagner un week-end de rêve ?
Je partirais d’abord avec mes amis. J’irais m’éclater avec eux sur la côte dalmate, en Croatie, ou dans une ville côtière d’Italie. Mais si je pouvais choisir des invités spéciaux, ce serait mes deux auteurs dramatiques préférés : Harold Pinter et David Mamet. Je parlerais théâtre avec eux et, tant qu’à rêver, je me vois les rencontrer dans un endroit mythique et symbolique, comme le National Theatre de Londres.

À quand remonte votre dernière escapade week-end ?
Je suis allée à New York en juillet dernier. Lorsque j’y vais, je peux voir cinq pièces de théâtre en trois jours. Je me laisse aussi tenter par un peu de magasinage, dans SoHo.

Quel est votre endroit de prédilection pour faire du lèche-vitrine ?
Il y a plusieurs beaux magasins de meubles à Montréal, boulevard Saint-Laurent, au sud de Mont-Royal, ou dans la Petite-Italie. Si j’ai vraiment envie de me gâter, j’achète des sous-vêtements de luxe. J’adore ceux d’Elle MacPherson et de La Perla.

Votre arrêt gourmand par excellence ?
Le petit restaurant La Prunelle (327, av. Duluth E., angle Drolet, à Montréal), qui fait de la très bonne cuisine française avec des produits du terroir québécois. Et on peut y apporter son vin.

Quel est le film que vous ne vous lassez pas de regarder ?
Je ne regarde pas souvent le même film. Sauf dans le cas de l’œuvre d’Alfred Hitchcock, mon réalisateur préféré. Il faut absolument louer Vertigo !

Le disque que vous écoutez en boucle ?

J’aime bien Denzal Sinclaire, un chanteur de jazz canadien que j’ai découvert au Festival de jazz de Montréal, il y a trois ou quatre ans. Il réinvente de façon moderne les grands standards. Mon album favori est My One and Only Love. Du bon jazz de fin de soirée… juste après avoir dégusté des penne aux poivrons rôtis !

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