Générale

Confitures et déconfitures

Les fraises sont déjà terminées et elles attendent sagement les récipiendaires dans mon frigo. Les confitures d’abricots sont congelées. Bientôt, ce seront les prunes jaunes, puis les mauves, je me tâte encore pour le cassis. Dans la famille, la saison de la confiture a son calendrier, ses rites, ses objets de culte, comme une religion. Mon frère et moi sommes des adeptes depuis notre tout jeune âge. J’aime les manger, étendre le doré de l’abricot sur la baguette grillée, le vermeil de la framboise tout à côté. Jouer à ne pas savoir par où commencer. Je ne me souviens pas avoir sauté une saison. D’ailleurs, si les autochtones comptent leurs années en nombre d’hivers, je compte ce qui me reste à vivre en été(s). Ce sera toujours le dernier. Et je m’en voudrais de le gaspiller.

J’ai connu beaucoup de déconfitures dans ma vie mais les confitures ne m’ont jamais trahie. J’y reviens toujours. Et comme dit ma copine Geneviève: c’est bon pour tout. Réparer, soudoyer, offrir de l’amitié en pot. Et pour le petit creux de quatre heures.

Du côté de Santa Monica, mon frère est dans les fraises rhubarbes et les groseilles, ces jours-ci. Beau programme. Je vous souhaite du fruit, du sucre et beaucoup de chaleur.

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Bassine de cuivre, fraises et rhubarbes de Santa Monica…


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Et voilà le travail!

On se retrouve début août pour les bleuets…

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