Générale

Des nouvelles de mon monde


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Les anniversaires sont toujours des moments de bilans. Où suis-je? Où vais-je? Dans quelle état j’erre?

Celui-ci fut relevé en terme de bombardements extérieurs. La journée a commencé par le courriel de Drenpa, ma nonne bouddhiste préférée, qui m’offrait une technique pour diminuer la souffrance. Je vous la refile, on ne sait jamais, c’est peut-être votre anniversaire à vous aussi.

Je trouve cette pratique extraordinaire, c’est celle qui fait le plus de bien. Je l’offre toujours à Noël comme cadeau aux gens au Centre car elle fait vraiment du bien. Ça s’appelle Tonglen, en tibétain, ou la prise et le don. Comme un alchimiste, on apprend à transformer la souffrance en bonheur avec l’esprit et ça marche !

Quand nous voyons la souffrance (ou ressentons la nôtre), nous nous concentrons sur la souffrance des autres un instant avec un espritqui souhaite qu’ils soient libérés de leur souffrance… Puis, comme un enfant avec beaucoup d’imagination, nous inspirons leur souffrance doucement par les narines sous forme de fumée noire qui va à notre coeur détruire tout notre malaise et notre propre souffrance, Avec soulagement et beaucoup de joie, nous expirons la lumière blanche doucement en imaginant que tout notre corps se remplit de lumière, étant très puissante, la lumière quitte par tous les pores de notre peau vers tous ces êtres qui souffrent pour leur apporter du bonheur. Notre corps devient comme un joyau lumineux, ou une boule de joie.

C’est comme une petite boule de neige de paix intérieure qui grandit, qui va grossir et se transformer en une grande joie puissante. Et en plus, y paraît que ça guérit les maladies graves. C’était enseigné aux lépreux pour qu’ils se guérissent eux-mêmes et c’est devenu la pratique de méditation la plus puissante dans l’histoire du bouddhisme de l’Himalaya.

Parlant d’Himalaya et de souffrances, autre cadeau, une carte de mon ami Jacques, dont je vous ai déjà parlé.

« Le vent des routes m’a de nouveau emporté. Après le premier voyage d’acclimatation à 4500 m, on repart vers le versant nord du K2. Kashgar-la ville sur la route de la soie- reste le grand carrefour pour tous ces nomades kirgiz, kazaleh, ouzbek, mongols et tadjik. »

Cher Jacques, je me demande comment se porte sa mimolette. J’ai l’impression de recevoir une carte d’Alexandra David-Néel. Et savez quoi? Je ne l’envie pas trois secondes. J’irai voir les photos chez lui au retour et ça me suffira. 4500 m? Le versant nord du K2? Des chameaux qui ne se brossent jamais les dents? Je vieillis, je crois…

Parlant de vieillesse, j’avais aussi une lettre du père Lacroix, toute en poésie, en douceur et en fleurs séchées. Il me jure son amour cosmique. À la bonne heure mon père, soyons cosmiques. Et platoniques.

Parlant d’amour platonique, j’ai aussi reçu en fin de journée, le dernier disque de Zachary Richard, Last Kiss. Il sera lancé la semaine prochaine. Un délice. Et quelle gueule! Je suis sous le charme. Ça tombe bien, je le rencontre cette semaine.

Je vous en donne des nouvelles, promis!

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