Générale

Femme au bord de…

Hier soir, j’ai assisté au spectacle navrant d’une fille qui « fake ». Pourtant, ça promettait au OFTA. L’affiche, d’abord:


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Photo: Neil Mota

Mettons que t’as envie de connaître la comédienne sous toutes ses coutures… Et l’auteur, Pedro Almodovar:

Madrid. Les années 80. La movida est à son comble. L’hebdomadaire La Luna propose à Pedro Almodóvar d’écrire des chroniques. Le jeune auteur accepte, mais il les signera du nom de Patty Diphusa, son alter-ego féminin. Patty Diphusa est une star internationale du porno. Ses romans-photos et ses films sont distribués dans le monde entier. Elle ne dort jamais et a ainsi beaucoup de choses à dire. Elle dépeint Madrid et sa frénésie : les discothèques, les drogues, le sexe libre, la vie si longtemps retenue sous la dictature de Franco. Elle en est un témoin (très) participatif. Au fil de ses chroniques, Patty Diphusa devient un modèle pour toute la société, une femme publique. Mais Patty Diphusa ne veut pas que les gens l’imitent, ni même qu’ils la comprennent : elle veut juste gagner beaucoup d’argent et être heureuse.

Suffit pas d’installer une comédienne qui a un joli cul pour faire passer un texte. Quand on connaît les femmes d’Almo et à quel point il les choisit pour leur caractère, leur chien et leur pif, on se dit que le « casting » est un métier délicat. Pour que je m’emmerde dans un show qui parle de cul durant une heure (positions et gémissements à l’appui), faut vraiment que ce soit du chiqué. Paraît que les gars s’en rendent compte lorsqu’une fille « fake ». Les filles aussi, passé 40 ans.

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