Le snobisme est partout. Partout, partout. C’est pas la réussite qui me fait peur, c’est l’enflure Arthur. Ce besoin de briller et d’épingler son pins sur le revers de son veston.
Tiens, j’entendais cet universitaire s’enorgueillir récemment « J’ai ma chaire, vous savez? ».
Ben oui cher de cher (comme disait ma grand-mère), t’as ta chaire et la chair est triste (et las!), j’ai pas encore lu tous les livres parce que ça coûte cher.
Je lui ai glissé à l’oreille: « Je savais que vous étiez en chair mais faites attention, l’obésité vous guette! »
– Vous dites…?
– Je disais que la poule caquète, le poussin pépie et le coq chante! (proverbe chinois)