Faut-il naître deux fois pour comprendre que la vie n’est pas une répétition générale? En lisant cet article sur ce rescapé du tremblement de terre d’Haïti, je me disais que nombreux sont ceux qui n’ont pas cette « chance ». Ses enfants ne voulaient plus le voir, il a dû comprendre qu’il pouvait mourir pour se débarrasser de ses bébelles.
Hier, à l’émission de Christiane Charette, je m’entretenais justement d’hyperconsommation et d’un nouveau genre de quête du bonheur qui consiste à se débarrasser de ses biens, si encombrants au fond et si taxant dans l’ensemble. Parce que les bébelles doivent être réparées et qu’on en change de plus en plus souvent vu les effets de mode et l’influence de la pub (PENDANT l’émission Prozac à V cette semaine).
Cet article du NY Times lançait la discussion en ondes.
Quant à moi, depuis hier, mon voisin m’a proposé une télé à écran plat et j’ai trouvé un iPad soldé sur Twitter. Nos objets ont une durée de vie de moins en moins longue et nous sommes de plus en plus intoxiqués par la nouveauté.
L’anhédonisme, un mal répandu chez les enfants comme les adultes, résultat d’un gavage souvent bien intentionné, est une maladie qui ne se traite qu’en retrouvant le plaisir. Et en se rappelant que le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier (G. Clémenceau).