Ce matin, je parle d’une expo dont j’ai accepté d’être la porte-parole au Musée des Religions du monde de Nicolet. Le texte m’a déjà valu nombre de commentaires envoyés personnellement. Les gens sont pudiques face à la mort, mais elle leur parle, ça, c’est certain.
J’aurais pu vous inviter à visionner l’exposition « À la vie, à la mort » sur la Toile mais j’insiste: il faut voir les portraits et l’accrochage sur place, « en personne ». L’expérience est tout à fait différente. J’ai essayé les deux et pas de doute, Nicolet vaut le détour.
Nous vivons dans un déni absurde et si j’appuie cette expo, c’est en souhaitant que davantage d’initiatives de ce genre naissent autour de nous. À quand des cours pour apprendre à mourir à l’école?
En attendant ce jour improbable, ce site magnifique sur le deuil, découvert récemment. Il me semble que je ne vous en ai jamais parlé… La section de livres et de films de références est remarquablement bien conçue et touche à tous les types de deuils.
Triste, la mort? Pas certaine. C’est la plus belle chose qui puisse nous arriver lorsqu’on en fait son amie intime.
«Je vais mourir, moi! Et dès que je suis seul, ça occupe toutes mes pensées.» Heiner Schmitz, 52 ans.