Générale

Tango Dans La Glace (TDLG)

Pour tanguer, on a tangué, ohé, ohé. La nouvelle a fait le tour du monde, jusqu’au Japon. La Gaspésie sera déclarée État indépendant, elle aura son drapeau, sa monnaie (le caplan séché; l’écrivain Sylvain Rivière s’est même cassé une dent en vérifiant si ça se mangeait. Réponse: non, c’est comme l’argent, ça se mange pas et comme l’argent, ça pue!), sa fleur officielle (le rosier sauvage), sa présidente (Cloclo), sa religion (j’hésite entre le gin tonic ou le rigodon), sa moumoune (Joblo).

Si je me suis inquiétée d’être pognée dans la glace au large de Matane pendant 40 heures? Pas une seconde. Je suis née ici selon les bouddhistes, pour qui l’anniversaire de conception compte davantage que l’anniversaire de naissance. Mes parents n’ont rien trouvé de mieux à faire que d’aller en voyage de noce en Gaspésie. Ce qui fait de moi une Gaspésienne pure laine et une descendante de Capien et Capienne.

« Avance, recule, avance, recule », m’a dit madame Dumais (Languirand) au sujet de notre bateau qui faisait des efforts désespérés pour se sortir du pétrin blanc.

« Je viens de comprendre pourquoi j’ai été conçue à Matane. Avance, recule, avance, recule… je peux bien aimer le tango! »

J’avais du chocolat en masse dans ma cabine, de la vodka, des musiciens autour de moi et du chauffage. Le ski? Bof. Faut pas charrier, les skieurs étaient ravis d’être confinés à l’intérieur du bateau par -30 degrés Celcius. L’honneur était sauf. Et y’avait assez de fous au mètre carré pour animer tout ça. J’ai même donné un cours de yoga-sexe en catsuit pour libérer le kundalini. On s’en reparlera lorsque je serai remise. De toutes mes TDLG (c’est la quatrième), ce fut la plus relevée.

Je vous invite à aller écouter Languirand qui, hier soir, consacrait la première heure de son émission à la TDLG avec les points de vue lumineux du père Lacroix, l’accent charmant de Claudine, notre phare à tous, et de Jean Lemire, présence rassurante sur cette banquise.

Et puis, pour rigoler un peu, l’entraînement physique de la biologiste Pascale Otis avec ses oies, vaut le détour. Les photos? Une pour aujourd’hui et le reste demain, ça vous va?


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Le hublot de la cabine 433

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