Ce soir, je dormirai entre deux fantasmes. Je quitte pour la Traversée de la Gaspésie accompagnée de nombreux amis, marins, skieurs ou non. Ironie, cruauté ou hasard (ya, right!), la cabine que je partagerai avec ma grande rousse de Bibi est sandwichée entre celle de Jean Lemire et du père Lacroix. On va faire un film de fiction, promis.
Chose certaine, la TDLG est un des rares endroits où les « personnages » abondent et les fortes têtes pullulent. Ça fait pas mal de sujets au pied carré pour une journaliste qui a le pied marin. Et c’est la deuxième édition à laquelle je participe en bateau. À mon avis, ce sera un grand cru.
Par contre, ce sera ma première Traversée sans mes skis, vu l’état de l’épaule. J’irai faire de la raquette avec Jean (lui, c’est l’épaule gauche…), c’est moi qui astique le titre de moumoune de Montréal depuis les débuts, après tout. J’ai aussi celui de « fée de Gaspé » mais encore faut-il se rendre.
J’apporte le catsuit de vinyle pour « travailler » avec Languirand, du thé, du chocolat, de la vodka, un manuscrit des billets de ce blogue à publier sous peu, un livre sur le dalaï-lama à offrir au père Lacroix et des partitions de guitare, on ne sait jamais, l’envie pourrait me prendre de chanter « Johnny, tu n’es pas un ange! » avec Bibi. C’est parti pour le 475e anniversaire du payyyyyyyys!
Je ne crois pas pouvoir vous écrire le long du fleuve. Pas d’Internet sur le bateau mais on ne sait jamais, avec une intervention du Saint-Esprit… Vous pouvez tout de même suivre nos (leurs) péripéties ici!
Photo: Nathalie Mongeau