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La fille d’Arcade Fire nous parle d’Haïti

Régine Chassagne n’est pas friande d’interviews, sauf quand il s’agit de parler d’Haïti.

« Allô ? Bonjour, c’est Régine. » Au bout du fil : Régine Chassagne, deux heures avant de monter sur scène à Milan, en Italie. Cofondatrice du groupe montréalais Arcade Fire, elle n’est pas friande d’interviews, sauf quand il s’agit de parler d’Haïti. Née ici de parents haïtiens, elle a pris fait et cause pour l’île blessée des Antilles et a embarqué tout le groupe dans l’aventure. « Dès que j’ai pu vivre de la musique, la question “Comment aider Haïti ?” m’a tenue éveillée bien des nuits. » Maintenant qu’Arcade Fire, consacré aux Grammys, est adulé sur toute la planète, Régine utilise cette notoriété dans un seul but, « être utile et, surtout, m’impliquer à fond ». Elle signe la préface d’un livre qui vient d’être traduit en français et qui l’a bouleversée : Soulever les montagnes. On y raconte le parcours du médecin américain Paul Farmer, un homme qui « redéfinit le mot charité », écrit la jeune femme. Actif dans le monde entier, et beaucoup en Haïti, avec l’organisation Partners in Health, Farmer privilégie une approche différente pour affronter les montagnes de problèmes assaillant l’humanité. Parlant de lui avec feu, Régine Chassagne ne peut s’empêcher d’être émue. « Lisez ce livre et vous comprendrez pourquoi », dit-elle avant de raccrocher. Soulever les montagnes, par Tracy Kidder, Boréal. 

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