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Brunch de Pâques avec Marie-Josée Taillefer

Elle nous convie à sa table pour un brunch qu’elle a concocté. Entre le jambon et le gravlax, nous l’avons gentiment cuisiné!

Marie-Josée nous convie à sa table pour un brunch qu’elle a concocté. Un menu généreux et frais… à son image. Une fille plus exquise qu’une crème brûlée, rafraîchissante comme une crème glacée!

CHEZ MOI

Ma table : « Si je reçois, je vais faire presque tout. Pas des recettes qui demandent des études en gastronomie. J’aime cuisiner, mais il faut que ce soit simple et efficace. Je suis une fille anti-performance. J’ai l’air d’avoir travaillé très fort, mais finalement, j’ai des trucs, je connais des raccourcis (rires) !

Mon code vestimentaire : Relax. Un jean quand j’ai des invités. On ne se « chrome » pas. Mais si, pour Pâques, j’ai comme par hasard quelque chose de nouveau – je suis une maniaque de mode – , je vais le mettre !

Éclairage : Chandelles sur la table, même à midi, lampions de couleur, pour le look, pas pour éclairer. On est des « ambianceux » chez nous.

Musique : Sinatra, les crooners des années 1950 et 1960…

Apéro et digestif : Pas de vin pour moi, mais tout ce qui est sucré à la fin de repas : Frangelico sur glace, Sambuca, des alcools vaguement quétaines des années 1960 ou 1970. Bref, je suis une cocktail-girl (rires) ! C’est René qui prépare mon bloody ceasar. À Pâques, on commence par du champagne, qu’on boit dehors même s’il fait froid. Après, les gars tombent dans le vin blanc.

Ma soirée est réussie quand… Quand l’omelette prend. C’est mon expression. La nourriture, c’est un prétexte aux contacts humains. Ce n’est pas mon genre de passer des heures dans la cuisine quand je reçois et de ne voir personne. L’été dernier, on s’est fait construire une cuisine d’été dehors : un grand comptoir avec des bancs. J’en rêvais depuis longtemps. »

Pâques…
« C’est une fête importante, pour tout ce qu’elle représente : l’arrivée du printemps, l’été qui s’en vient, le recommencement… La naissance aussi. Dans une chocolaterie près de chez moi, j’achète souvent à mes deux enfants (Rosalie, 16 ans, Olivier, 18 ans) une truie en chocolat ; à l’intérieur, il y a 12 cochonnets (rires) ! »

« Pâques, c’est la famille : mes parents, mes frères, leurs enfants. Je pense aussi à Coco, Claudine Bachand, notre agent, qui est comme la sœur de René : ils travaillent ensemble depuis toujours. On se téléphone une ou deux semaines avant : bon, on fait quelque chose ? Et où ? Chez nous, à la ferme de mes parents, ou à notre condo dans les Laurentides ? Une seule certitude, il faut que ça se passe dehors. Dans la semaine qui précède, René tient compte de la météo toutes les heures. On est flexibles : si la pluie est prévue pour le dimanche de Pâques, alors ça va être le lundi, le samedi ou la semaine avant. Même s’il fait froid, on va s’habiller avec un gros chandail. On se fait un petit gueuleton sympathique, pas compliqué. Ma mère va préparer un gros jambon, moi, une salade ou un gravlax, un plat scandinave fait de saumon et d’aneth, l’un de mes classiques. Peu de gens en font au Québec, mais c’est super simple. »

« Notre seule tradition à Pâques : une chasse aux œufs en chocolat. J’en cache partout, pour les nièces, les neveux et mes enfants… Ce sont tous de grands ados. Chez nous, il n’y a pas d’âge pour faire les fous. »

René…

« Il n’y a pas de recette. On a vécu tant de choses… On est bien ensemble, on parle beaucoup, on dédramatise aussi. On fait des compromis, on n’est pas tournés que sur soi. Je ne tiens rien pour acquis. Aimer, c’est absorber les états d’âme de l’autre. L’histoire de Guy Cloutier, ça nous a tous chamboulés, pendant que les médias étaient là, à l’affût, à savourer… Je suis devenue très mère poule, protectrice de René et des enfants. René, c’est une force de la nature. Malgré tout ce qu’il vivait, il pensait encore à tout le monde. Aujourd’hui, on est dans l’après. Enfin ! Les gens disent souvent : “C’est bon les épreuves, on en sort plus fort.” Oui, on est plus soudés. Mais on aurait pu s’en passer… »

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