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Mode

Pénélope McQuade: la bête de mode

On l'écoute pour être branchée sur l'actualité culturelle, mais aussi pour zieuter son look impec.
Par Sophie St-Laurent | Photos: Maxyme G. Delisle | Stylisme: Olivia Leblanc
Pénélope McQuade: la bête de mode

Penelope

Pénélope McQuade: la bête de mode

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À la barre de sa quotidienne à Radio-Canada, Pénélope McQuade nous donne rendez-vous pour des rencontres allumées.

Ton ADN mode ? Mon style est dépouillé et « graphique ». Je dois me sentir à l’aise, c’est primordial, et je privilégie un look épuré. C’est pour cette raison qu’on ne me voit pratiquement jamais avec des vêtements décorés ou très fifille. Les volants, les froufrous, les boucles, je trouve ça bien beau sur les autres, mais pas sur moi. Jusqu’à tout récemment, j’étais aussi allergique aux motifs, que je redécouvre cette saison. Même que je porte maintenant des pantalons aux imprimés un brin baroques.

Pour toi la mode, c’est… Plus qu’une façon de m’exprimer, c’est un moyen de communication. Je vois mes vêtements comme une extension du ton que j’adopte en entrevue.

Quand as-tu su que tu avais trouvé ton style ? J’ai fait la connaissance de la styliste Olivia Leblanc il y a quelques années, au moment où j’ai commencé à coanimer Star Système, à TVA. Depuis ce temps, toute ma compréhension du vêtement a changé. Olivia m’a formée et m’a permis d’élargir ma palette. Grâce à elle, j’ose des pièces en dehors de ma zone de confort et j’ai réussi à maîtriser une signature, un look à la fois féminin et moderne. Je prends sa démarche artistique très au sérieux. Mon seul talent, c’est d’avoir de l’audace et de l’humour avec la mode. Avant de travailler avec elle, ma garde-robe était déjà originale, mais elle manquait de raffinement.

Robe, Balmain, chez Ssense
Boucles d'oreilles, Ssense
Chaussures, Prada, chez Holt Renfrew

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Talons hauts ou plats ? J’aime les deux mais, depuis mon accident de voiture, je porte de moins en moins de talons hauts. Pas grave, je mise maintenant sur les bottillons, les richelieus masculins. Et, comme j’ai grandi avec les groupes The Police et The Clash, je porte des baskets Converse depuis que je suis ado. Et toujours de couleurs neutres : blanc, ivoire, noir, gris.

Ta dernière découverte mode ? Pour mon émission, j’ai tourné une publicité vêtue d’une jolie robe signée Cameo, un nouveau label australien. J’apprécie les vêtements qui ont des formes complexes, mais avec une coupe impeccable. Je recherche des jeux d’asymétrie, des volumes inusités, des lignes graphiques, de belles matières. Cette marque combine tout ça.

Un designer d’ici que tu aimes ? Je suis très sélective pour mes bijoux. Les miens me quittent rarement, c’est comme s’ils faisaient partie de moi. Mais je viens de découvrir la griffe Mohawki de la joaillière Hélène Gallant-Roberge. J’aime son style épuré mais très distinctif. Sa bague bouclette, notamment, est super jolie.

Robe, Just Cavalli, chez Simons
Collier, Simons, chez Simons
Bracelets, Galliera Créations et Simons, chez Simons

Pénélope McQuade: la bête de mode

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L’accessoire qui change tout ? Mes lunettes. Je suis presbyte, astigmate et myope. Et comme je travaille avec un télésouffleur sur le plateau, je n’ai d’autre choix que de m’afficher de plus en plus souvent avec mes verres. J’ai croisé l’opticienne Marie-Sophie Dion dernièrement et je vais depuis à sa boutique pour me gâter. J’ai acheté une monture noire, un peu à la Jean Drapeau, et une autre de style moderne et rond en résine grise translucide. En choisissant mes lunettes avec soin, j’en fais un accessoire mode qui permet de décoincer la plus simple des petites robes noires.

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Ton vêtement signature ? Le jean skinny. Je crois bien en avoir 20 modèles. J’en porte depuis longtemps, et je ne me lasse pas du côté polyvalent de ce pantalon qui est aussi joli avec un talon haut qu’avec des baskets. Il sert de base à mon uniforme de tous les jours et je l’agence souvent avec une camisole masculine et une veste déstructurée.

Y a-t-il des vêtements qui ne passent pas du tout à l’écran ? En studio, je suis assise – sans bureau pour me cacher –, donc ni shorts ni mini pour l’émission, même si j’adore cela dans la vie. Rien de pire que de tirer sur l’ourlet d’une jupe trop courte toutes les 15 secondes... Et j’évite aussi le pantalon bouffant, dont le volume peut être décuplé selon les angles des caméras.

Pull, Manish Arora Paris, chez Simons
Pantalon, Roberto Cavalli, chez Holt Renfrew
Chaussures, Jeffrey Campbell, chez Little Burgundy

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Ton adresse chouchou pour le shopping à Montréal ? La Baie d’Hudson, au centre-ville. C’est là que ça se passe en ce moment avec des collections inspirantes et quasi exclusives comme Sandro et la marque britannique TopShop. C’est toujours le point de départ de mes virées magasinage.

As-tu peur des gaffes (de style) ? À la télé, je ne veux pas avoir l’air déguisée. Je reste moi-même, même si je pousse d’un cran la féminité et le glamour (par exemple, je porte davantage de robes que dans la vie de tous les jours). Cela dit, les critiques sur mes vêtements m’importent peu, même si je suis consciente de la portée de mes choix. En 20 ans de métier, on m’a plus souvent posé des questions sur le nom de mon coiffeur que sur un artiste présenté dans une chronique ou à l’émission. Ça en dit long sur l’importance de l’image...

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Ta muse de style ? Charlotte Gainsbourg, pour son style nonchalant et faussement déglingué. J’aime son petit côté androgyne, il se dégage d’elle une féminité discrète et très séduisante.

Robe, Roberto Cavalli, chez Holt Renfrew

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