Les critères à surveiller
Les quatre critères suivants déterminent la qualité d’un diamant et par conséquent son prix.
1. Poids
Le carat est l’unité de mesure du diamant (il y a 100 points dans un carat et cinq carats dans un gramme). Plus le diamant est lourd, plus sa valeur augmente de façon exponentielle : ainsi, une pierre de deux carats vaut plus cher que deux pierres de un carat.
2. Pureté
Les diamants sont classés selon leur pureté, qui se mesure au nombre d’inclusions (les corps étrangers présents dans la pierre). Un beau diamant devrait avoir un code pureté VVS, VS ou SI. Ces codes indiquent que le diamant recèle de petites inclusions qui passeront inaperçues. Les diamants de moindre qualité portent des inclusions plus importantes : ce sont de minuscules points foncés que l’on peut détecter à l’œil nu dans la pierre.
3. Couleur
La couleur du diamant est aussi un critère de qualité, et elle est notée sur une échelle qui va du blanc exceptionnel au jaune très pâle. Il existe aussi des diamants franchement teintés, de très grande valeur (les diamants tout à fait incolores sont extrêmement rares).
4. Taille
C’est la taille qui détermine l’éclat et la brillance du diamant. Le brillant rond à 58 facettes est la taille la plus répandue.
Le bon rapport qualité-prix
Un diamant moins cher est toujours de qualité moindre. Si on ne voit pas la différence à l’œil nu, devrait-on payer plus ? Là est la question. Une bague à 500 $ va briller à votre doigt : si c’est l’unique but recherché, ce type de produit conviendra.
Mais si vous rêvez d’un diamant parfait pour la vie, il faudra payer nettement plus… Dans ce cas, assurez-vous de faire affaire avec un bon bijoutier ou un grand magasin jouissant d’une excellente réputation (les Costco et cie sont maintenant de la partie). Si votre bijoutier n’est pas gemmologiste, assurez-vous qu’il travaille avec un tel professionnel.
À noter : si vous achetez un diamant de taille appréciable, il devra être accompagné d’un certificat signé par un gemmologiste, où apparaîtront toutes ses caractéristiques.
Bon à savoir : si vous achetez un petit diamant chez Birks et que vous désirez en acheter un plus gros par la suite, on peut reprendre votre premier diamant et déduire son prix de votre nouvel achat.
Le sertissage
Serti sur fond de platine ou d’or blanc, un diamant aura l’air plus brillant. Soulevé par des griffes et monté en serti clos (le diamant se trouve à l’intérieur d’un cercle d’or), il paraîtra plus gros. Intéressant lorsqu’on ne dispose pas d’un mégabudget.
Et le zircon ?
Le zircon est un type de pierre précieuse. Les pierres synthétiques que l’on vend dans les grands magasins sous le nom de zircon sont en fait des zirconiums, fabriqués en laboratoire, avec lesquels on peut produire des bijoux de fantaisie qui brillent comme des pierres précieuses. Mais l’avenir des diamants d’imitation appartient davantage à la moissanite synthétique, qui imite le diamant presque à la perfection. Aux États-Unis, c’est, paraît-il, la pierre de prédilection des mariés de Las Vegas…
Le diamant canadien
On extrait depuis quelques années des diamants de mines canadiennes, surtout dans les Territoires du Nord-Ouest. Encore peu répandus sur le marché grand public, ils sont offerts dans certaines bijouteries haut de gamme. Leur qualité et leur prix se comparent aux diamants provenant d’autres pays.
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Le pendant. Un diamant unique, serti sur quatre griffes et enfilé dans une chaînette. À partir de 1 700 $ pour un solitaire de 0,20 points, chez Birks. |
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Les dormeuses. Ce sont de petits diamants que l’on pique à son oreille. Ce modèle, à compter de 79 $ pour 5 points chez C.M. Michaud. |
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La bague à solitaire. Associée aux fiançailles, elle se porte aussi à la main droite. Or blanc, diamant 0,41 carat, couleur F, clarté VS2. 5 150 $ chez Birks. |
Merci à madame Odile Civitello, GG, FCA, gemmologiste et présidente de l’École de gemmologie de Montréal.