Se draper dans une couverture Entre le poncho, la cape et la grande écharpe, la couverture est devenue le cocon rassurant dont on a toutes envie en ce moment. Souvenir des années 1970, elle a troqué ses tissages rustiques contre des lainages fins, plus citadins. On drape ce complice de mi-saison sur un veston ou un paletot, quand on veut se réchauffer sans trop en faire. On peut évidemment l’utiliser à l’intérieur, quand le thermostat est hors de portée.
Enfiler un veston ample Le veston très (trop) grand, calqué sur celui des mecs, assure un excellent service de dépannage stylistique. Les influenceuses n’hésitent jamais à y avoir recours à cause de sa polyvalence. Il s’accorde avec tous les styles – la jupe maxi, le legging 1980 et le tailleur-pantalon androgyne.
Sortir sa petite laine Le vestiaire de l’habillement mou a accueilli un joueur une coche plus chic que le survêtement en molleton : l’ensemble coordonné en maille monochrome. Pull + jupe, cardigan + legging, pull + pantalon... des kits faciles, salués par toutes celles qui avaient envie de refaire leur nid douillet.
Boucler sa ceinture Au-delà de sa simple fonction utilitaire – maintenir un pantalon en place –, la ceinture sert aussi à dessiner une taille ou à rafraîchir une tenue. Les fashionistas se sont entichées des ceintures à grosse boucle carrée ou ciselée façon western pour structurer une veste ample, une robe vaporeuse ou un pull ultragrand, trois pièces-clés cette saison. Les ceintures superstars restent les modèles à boucle monogrammée avec les très recherchées initiales F (Fendi), G (Gucci), H (Hermès) ou V (Valentino).
Opter pour des chaînes XXL Après le courant des bijoux aussi délicats que possible, c’est au tour des formes imposantes de prendre le contrôle du coffre aux trésors, en particulier du côté des chaînes dont les maillons se font lourds, façon industrielle. Indiscrétion assurée autour du cou ou des poignets.
Jouer des notes dissonantes Chaque saison apporte son lot de teintes qui nous intimident parfois à prime abord, mais qu’on finit par apprivoiser. Pourquoi s’en tenir à des mariages convenus de tonalités ? Brasser les couleurs est salutaire et c’est un exercice auquel on devrait se livrer pour se stimuler le moral. En ce moment, l’orange, le rouille et le lavande nous font de l’œil (tiens, ça ferait d’ailleurs un joli trio !)
Se glisser dans du cuir noir Il y a 20 ans, on découvrait l’esthétique minimaliste du cuir noir dans le film La Matrice. La matière douce et sensuelle n’a pas pris un pli depuis. Les trenchs et les pantalons en cuir végétalien sont devenus des incontournables des amoureuses de tendances. Mais c’est la veste, écourtée à la taille comme un spencer ou coupée plus longue, façon blazer de mec, qui cartonne le plus. Au point de faire de l’ombre au perfecto.
Égayer sa coiffure L’arrivée de la pandémie a changé notre façon de nous coiffer. Port du masque oblige, les queues de cheval et les chignons ont repris du service. De banale, notre couette peut devenir chic lorsqu’on l’enjolive d’une belle barrette ou d’un carré de soie.
Renouer avec le cardigan Au fil des années, le cardigan a fait quelques incursions dans le camp des femmes stylées. Pensons à Coco Chanel, Michelle Obama et plus récemment, Katie Holmes, qui a défié la légendaire sagesse du pull en le croisant (à peine) sur son soutien-gorge. Instagram en émoi ! Les modeuses l’ont redécouvert de toutes les façons, tant avec des looks proprets (sur les robes B.C.B.G. des années 1970) qu’ultrarelax (avec des pantalons larges fluides).
Surligner avec du fluo Les couleurs néons des années 1980 connaissent un regain de popularité. Les influenceuses d’aujourd’hui ont tempéré le dosage de ces teintes audacieuses et s’en servent en accents pour réveiller des tenues sombres ou neutres. Attention de ne pas ressembler à un panneau de signalisation !
S’amuser avec les volants Vaguelettes romantiques de l’ère victorienne ou ondes de choc des années 1980 ? Les volants se sont infiltrés dans nos vestiaires. D’accord, ce sont des détails purement décoratifs, mais ils donnent du oomph à un chemisier ou un pull. L’intérêt est de provoquer des contrastes inattendus, par exemple en combinant une blouse froufroutante à du cuir. Les cascades d’organdi sont réservées à des occasions plus festives, comme un visiococktail.
Se protéger joliment Ce n’était qu’une question de temps. En devenant indispensable, le masque hospitalier bleu ciel allait voir son design prendre un coup de fraîcheur. Une pléthore de modèles hauts en couleur et en imprimés a pris d’assaut le marché. Les fashionistas ont vite adopté les microfleurs, les fins quadrillages et les motifs camouflage. Aussi bien joindre l’utile à l’agréable et s’amuser un peu (en gardant en tête la prudence qui s’impose, évidemment).
Jongler avec le noir et blanc Le duo inséparable a toujours su maintenir son quotient mode au-dessus de la moyenne. Les amants éternels se complètent, que ce soit dans la discrétion élégante ou l’éclat de contrastes graphiques. On peut brasser les rayures, les pois, les monogrammes sans s’inquiéter... la cohabitation d’imprimés « pas rapport » est un truc de stylisme à risque modéré, quand on reste dans les limites de l’univers noir et blanc.
Soigner son kit antipluie Il y a des détails qui peuvent tuer en deux secondes le plus beau look au monde. Des poils de Milou ou de Simba collés sur un manteau noir. Des talons élimés. Des courroies de sacs râpées. Et un parapluie biscornu. Armons-nous comme il se doit pour affronter la pluie, avec un version cloche transparente ou un immense modèle de golf, résistant au vent.
Accrocher ses lunettes Nos aïeules suspendaient leurs lunettes de presbyte à une chaînette, qu’elles portaient autour du cou. C’était juste le gros bon sens qui dictait cette habitude. Le top-modèle Gigi Hadid a relancé l’idée en accrochant ses lunettes solaires à un rang de perles. Et voilà comment le cordonnet pratique est devenu un accessoire top tendance, en affichant des enfilades de pierreries ou des gros maillons en plastique. Plus d’excuse donc pour égarer ses binocles.
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Rédactrice multiplateforme, réviseure et traductrice, Michèle a dirigé les sections mode et beauté chez Châtelaine pendant cinq ans. Sa passion? Écumer les tendances internationales et les adapter au marché québécois. Elle a également prêté sa plume aux magazines LOULOU et Clin d'œil. L'art de vivre, la rénovation et le monde immobilier font aussi partie de ses sujets d'intérêt. Inspirée par tout ce qui est visuel (elle est diplômée en design graphique) et par le Sud de l'Italie (!), elle traite chaque reportage avec goût et humour.
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