Un virage important se dessine dans le réseau de la santé. En effet, huit associations médicales imposeront bientôt de nouvelles normes à leurs membres lorsqu’ils doivent établir un diagnostic.
Le Globe and Mail rapporte que les associations médicales demanderont à leurs membres de ne pas prescrire d’examens à moins que le patient présente des symptômes graves.
L’information publiée par le quotidien est tirée d’un article paru dans le Journal de l’Association médicale canadienne, qui révélait que cette solution avait été soulevée principalement pour réduire l’augmentation des coûts dans le système de santé.
La nouvelle campagne intitulée « Choisir avec soin » s’inspire d’une campagne américaine qui remettait en question plusieurs examens, comme l’imagerie médicale dans le cas de douleurs lombaires ou de maux de tête sans complications.
« Le surdiagnostic est un problème largement répandu », affirme Charles Wright, ancien président du Comité consultatif ontarien des technologies de santé, dans l’article du Globe and Mail. « Nous sommes au courant du problème depuis environ 30 ans, mais ça ne fait que quelques années que nous comprenons à quel point il est urgent d’agir. »
Cet article a été publié à l’origine dans le Medical Post, un journal indépendant et une source d’information en ligne pour les médecins au Canada.
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