Nombre de travaux confirment les bienfaits des relations sociales pour le bien-être physique et mental tout au long de la vie. Dans une étude menée auprès de 3 000 sujets de 57 à 85 ans, des chercheurs ont comparé l’impact des liens amicaux et celui des liens familiaux – à l’exclusion du conjoint – sur la longévité. Résultat : au cours des cinq années suivant le début de l’étude, ceux qui entretenaient plusieurs liens familiaux ont eu un risque de mortalité de 6 % contre 14 % pour ceux dont l’entourage était surtout composé d’amis. Vive la famille !
Source : Science Daily
Les gens plus attirants sont en général mieux payés que les autres. Mais la beauté rapporte-t-elle autant, que l’on soit homme ou femme ? Et le soin que l’on apporte à son look joue-t-il un rôle ? Ce sont les questions qu’ont explorées des sociologues des Universités de Chicago et de Californie à Irvine, en utilisant les données d’une vaste étude nationale sur plus de 14 000 participants. Selon leurs résultats, l’avantage financier conféré par la beauté n’était pas plus important du côté féminin que masculin. En revanche, ils ont constaté une grande différence entre les deux sexes lorsqu’ils ont tenu compte de la mise en beauté – coiffure, maquillage, habillement. Ainsi, le pouvoir attractif des femmes et son effet sur leur salaire résultaient en majeure partie de leur présentation soignée, alors que chez les hommes cet élément ne comptait que pour la moitié de leur attrait.
Source : Science Direct
C’est le nombre d’années d’existence que sacrifient les Canadiens à cause de leurs mauvaises habitudes de vie. Tabagisme, sédentarité, alimentation inadéquate et abus d’alcool contribuent à environ la moitié des décès au pays, selon une récente étude ontarienne.
Source : PLOS Medicine
Dans une situation d’attente, la plupart d’entre nous ne résistent même pas une minute avant de consulter leur téléphone cellulaire. C’est en tout cas ce que suggère une expérience menée pour le compte de Kaspersky Lab par deux universités européennes. Laissés dans une salle d’attente, les sujets ont tenu en moyenne 39 secondes – 21 secondes pour les hommes contre 57 secondes pour les femmes. Lorsqu’on a demandé aux participants combien de temps ils pensaient avoir attendu avant de se servir de leur appareil, la plupart ont répondu : « Entre deux et trois minutes… »
Source : Kaspersky Lab
Les femmes sont plus vulnérables que les hommes aux perturbations du sommeil. Et ce serait la faute de leur horloge biologique, révèle une étude menée par la Dre Diane B. Boivin, de l’Université McGill et de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. La chercheuse et ses collègues – qui s’intéressent notamment à l’influence des rythmes circadiens sur le sommeil – ont observé que, pour un horaire de repos comparable, les femmes étaient portées à s’endormir et à se réveiller plus tôt que les hommes. La raison ? Leur horloge biologique serait décalée sur un fuseau horaire situé plus à l’est.
Sources : Centre de recherche de l’hôpital Douglas et Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS)
Alors, bénéfique ou pas le vin ? En fait, tout dépend surtout de la façon dont on le boit, indiquent les auteurs d’une récente étude publiée dans la revue scientifique britannique Food & Function. Ces derniers se sont penchés sur les effets de l’alcool (et plus particulièrement sur ceux du vin) sur la santé en tenant compte du type de boisson et de différentes habitudes de consommation. Leurs conclusions ? Pour éviter les effets néfastes de l’alcool et optimiser ses bienfaits, le mieux est de trinquer de façon modérée et en mangeant.
Source : Food & Function
On connaît peu les effets de la nutrition des bébés sur leur développement cognitif pendant la gestation. Des chercheurs de l’Université de l’Alberta se sont demandé si un plus grand apport en fruits durant la grossesse améliorerait la capacité des enfants à apprendre. Pour trouver la réponse, ils ont suivi l’alimentation de femmes enceintes recrutées parmi les participantes à l’étude CHILD (Canadian Healthy Infant Longitudinal Development Study) à Edmonton, puis ont évalué le développement mental et moteur de quelque 800 nourrissons à l’âge de 1 an. Les mères qui avaient consommé le plus de fruits sont celles dont les bébés ont le mieux réussi aux tests, et la différence était significative. On ne constate pas une telle amélioration lorsqu’on donne des fruits aux petits après leur naissance.
Source : EBioMedicine
Les personnes seules seraient plus à risque de développer des troubles cardiovasculaires. Des chercheurs américains ont récemment examiné des volontaires perçus comme isolés par leur entourage. Ils ont observé que la solitude était associée à une augmentation du fibrinogène – une protéine du sang qui joue un rôle dans la coagulation et qui, lorsque son taux grimpe, constitue un facteur de risque d’accident cardiovasculaire –, au même degré que le tabagisme. C’est dire l’importance des contacts humains !
Source : Proceedings of the Royal Society B
Après la saison des amours, y en aurait-il une des divorces ? En analysant le nombre de demandes de divorce dans l’État de Washington entre 2001 et 2015, des sociologues de l’Université de Washington ont remarqué qu’il atteignait invariablement un sommet en mars et en août – deux moments de l’année qui, pour beaucoup de familles, suivent les vacances des fêtes et celles d’été. Simple hasard ? Les chercheurs croient plutôt que ces pointes reflètent la désillusion des couples après ces périodes. Les vacances élèvent en effet souvent les attentes et suscitent l’espoir d’un nouveau départ. Elles représentent aussi un intermède très chargé émotivement, qui peut être source de stress et de tensions.
Source : American Sociological Association
Malgré la hausse du taux d’obésité, les femmes acceptent mieux leur corps qu’autrefois. C’est ce qu’indique une méta-analyse américaine regroupant plus de 250 études menées entre 1981 et 2012. Même si elles continuent d’être moins contentes de leur poids que les hommes, leur insatisfaction a graduellement diminué entre le début et la fin de la période étudiée. Les chercheurs considèrent qu’il s’agit d’une bonne nouvelle, puisque ce mal-être augmente le risque de troubles alimentaires et de dépression. Ils croient aussi que les nombreuses campagnes pour inciter les femmes à mieux accepter leur corps ont porté leurs fruits.
Source : American Psychological Association
Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine