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1. Choisir un écran solaire à large spectre. Il protège à la fois des UVA (taches pigmentaires, rides, allergies) et UVB (coups de soleil). Ces deux types de rayons ultraviolets sont en cause dans le cancer de la peau. Les produits les plus efficaces contre les UV, selon l’Environmental Working Group (EWG) qui se base sur plusieurs études scientifiques, contiennent l’un de ses ingrédients : Mexoryl SX (ecamsule), Tinosorb (S ou M), avobenzone, oxyde de zinc ou dioxyde de titane.
2. Appliquer une protection solaire (plus de 2 c. à soupe) toutes les deux heures en l’étalant sur les parties exposées au soleil – ne pas oublier les pieds, la nuque, les aisselles et les oreilles. À répéter encore plus souvent si on se baigne ou si on fait du sport. Le produit a été ouvert il y a plus de six mois ? À la poubelle ! Les lotions en aérosol sont à éviter, surtout pour les enfants, d’après le rigoureux magazine Consumers Reports. En effet, les autorités sanitaires évaluent actuellement les risques qu’elles posent, notamment en matière d’inhalation de particules fines.
3. Ne pas s’en remettre aveuglément au FPS (facteur de protection solaire) des lotions solaires. Cet indice concerne seulement les UVB. Un indice de 30 suffit en général – 60 pour les personnes qui prennent des médicaments photosensibilisants ou qui ont déjà eu un cancer. À noter qu’en Europe et aux États-Unis les mentions « écran total » et FPS de plus de 50 sont maintenant interdites. Santé Canada devrait statuer sur cette question sous peu.
4. Ne pas s’exposer au soleil entre 10 heures et 16 heures. C’est là l’avis de l’Organisation mondiale de la santé.
5. Enfiler des vêtements à manches longues, à jambes longues, et un chapeau à large bord le plus souvent possible. Le noir protège mieux que le blanc, et les tissus tissés serré aussi.
6. Porter des lunettes fumées ayant un filtre UV… Et il n’est pas nécessaire de dépenser une fortune pour cela ! La plupart des modèles bas de gamme font l’affaire. Ils bloquent les ultraviolets comme les plus chers, selon des tests effectués à l’Université de Montréal. Comment expliquer la différence de prix ? La qualité du verre et de la monture. Bon à savoir : les lentilles grises, brunes ou vertes agissent davantage sur la lumière bleue, partie du spectre lumineux la plus dommageable pour les yeux.
