C’est avec elles que tout a commencé. Sous tutelle du roi de France, les Filles du Roy étaient de jeunes femmes orphelines ou d’origine modeste envoyées chez nous pour se marier (en général, dans les mois suivant leur arrivée), fonder une famille et contribuer à la colonisation du territoire. Entre 1663 et 1673, elles furent un millier à immigrer en Nouvelle-France. Bref, on leur doit beaucoup.
Crédit: Eleanor Fortescue-Brickdale/Wikimedia Commons
Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, a longtemps été le seul à être crédité de la fondation de Montréal (Ville-Marie, à l’époque). Mais, en 2012, la Ville a remis les pendules à l’heure et a reconnu Jeanne Mance (1606-1673) comme son égale. Il était temps : après tout, c’est ensemble qu’ils sont arrivés en Nouvelle-France et ont créé la colonie.
Débarquée en Nouvelle-France avec le souhait de soigner les malades et d’évangéliser les « Indiens », la première infirmière laïque du pays a mis sur pied l’Hôtel-Dieu, construit en 1645. Elle a dirigé l’hôpital et assuré l’intendance de la colonie dans un contexte difficile : Ville-Marie était sans cesse attaquée par les Iroquois. Ingénieuse, elle a contribué à sauver la fragile colonie en suggérant à Maisonneuve d’utiliser les fonds destinés à l’hôpital pour recruter plus de soldats français. La pionnière a récemment franchi une première étape sur le chemin de la canonisation, ayant reçu du pape François le titre de vénérable en 2015. Sera-t-elle béatifiée en 2017 ? Ce serait fort à propos pour le 375e de Montréal…
Photo: BAnQ
Née en Champagne, comme Jeanne Mance, elle a ouvert la première école de Ville-Marie en 1653. Où ça ? Dans une étable de pierre. Les premières écolières n’ont toutefois réchauffé ses bancs qu’en 1658, car les enfants étaient rares en ces balbutiements du peuplement…
Marguerite Bourgeoys (1620-1700) enseigne le nécessaire pour (sur)vivre en Nouvelle-France aux filles riches comme aux pauvres, aux autochtones comme aux descendantes de colons. Elle choisit de limiter au minimum les châtiments corporels, une pratique qu’elle réprouve. Elle instaure aussi la première « agence matrimoniale » : c’est elle qui accueille les Filles du Roy, les instruit et leur déniche un mari. Son ouvroir de la Providence, sur le site de l’actuelle maison Saint-Gabriel, est considéré comme la première école ménagère du pays. Infatigable, elle fait également relever la croix du mont Royal, renversée par les Iroquois, et construire la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, où se trouvent aujourd’hui ses reliques.
L’avant-gardiste mystique, dévouée à la Vierge Marie, institue en outre la première communauté de sœurs non cloîtrées : la Congrégation de Notre-Dame. Refusant de vivre hors du monde, ces religieuses sillonnent les rives du Saint-Laurent pour enseigner sur le terrain et établir de petites écoles. Elle a été canonisée en 1982.
Photo: BAnQ
Avortements pratiqués dans des conditions désastreuses, abandons et meurtres d’enfants : la crise économique et la surpopulation qui sévissent à Montréal dans les années 1830 poussent les femmes et les familles à commettre l’innommable. Devenue veuve à 38 ans, Rosalie Cadron-Jetté (1794-1864) se donne comme mission d’aider les « filles-mères ». Originaire de la campagne comme la majorité d’entre elles, cette mère de 11 enfants se sent près de ces femmes, qu’on traite comme des parias et qu’on laisse souvent mourir avec leur bébé.
À la demande de l’évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget, elle fonde en 1845 l’hospice de Sainte-Pélagie, aussi appelé hôpital de la Miséricorde, qui abrite la première maternité francophone de la ville. D’abord installé sur Saint-Simon, l’établissement déménage rue Wolfe en 1846, puis au coin des rues Saint-André et Sainte-Catherine l’an suivant. Quelques années plus tard, Rosalie Cadron-Jetté formera avec sept consœurs la communauté des sœurs de Miséricorde, et toutes suivront un cours de sage-femme. En 20 ans, elle aurait secouru plus de 2 300 jeunes filles.
Photo: Rosalie Cadron-Jetté, en religion Mère de la Nativité. © Musée des Sœurs de Miséricorde. Photo : D-C Robidoux
Au début du 20e siècle, le taux de mortalité infantile à Montréal est d’un enfant sur quatre alors qu’il se chiffre à un sur dix ailleurs au pays. C’est à cette époque que Justine Lacoste-Beaubien est recrutée par la Dre Irma Levasseur afin de mettre sur pied un hôpital qui offrira des soins à tous les enfants, sans égard à leur nationalité ou religion. Elle passera le reste de sa vie (elle meurt 60 ans plus tard) à amasser des fonds et à se mobiliser pour cette cause. Ironiquement, ce n’est que pure coïncidence si l’hôpital Sainte-Justine porte le même nom que sa fondatrice – il a été baptisé ainsi en hommage à Justine de Padoue.
Photo: BAnQ
« On se plaint à Montréal / Après tout, on n’est pas mal / Dans la province de Québec / On mange notre pain bien sec / Y a pas d’ouvrage au Canada
Y en a ben moins dans les États / Essayez pas d’aller plus loin / Vous êtes certains de crever d’ faim. »
(Ça va venir, découragez-vous pas, 1930)
– La Bolduc, qui, en chantant les années noires de la Grande Dépression, a su insuffler un vent d’espoir dans le cœur des masses ouvrières de la ville. La comédienne Debbie Lynch-White incarnera prochainement la bien-aimée chanteuse de turlute dans un film biographique lui étant consacré.
Photo: BAnQ
« À pas moins sûrs, moins courageux, [Rose-Anna] s’engagea vers les endroits les plus misérables, derrière la gare de Saint-Henri. Bientôt, elle arriva dans la rue Workman, qui porte bien son nom. “Travaille, ouvrier, dit-elle, épuise-toi, peine, vis dans la crasse et la laideur.” »
(Bonheur d’occasion, 1945)
– Gabrielle Roy, qui a écrit l’un des tout premiers romans québécois dont l’action se déroulait dans la métropole. Couronné du prestigieux prix Femina 1947, son livre traduit en 15 langues a fait connaître le quartier Saint-Henri dans le monde entier.
Photo: Zarov
Des couleurs vives et un style naïf rendant hommage aux citadins, à leur esprit de communauté et à la vie de quartier typiquement montréalaise. Voilà ce qui définit le style aussi chaleureux qu’unique de cette artiste peintre d’origine japonaise arrivée chez nous en 1971 et exposée aux quatre coins du globe.
Crédit: La scène de rue entre Duluth et de Bullion, Galerie Valentin
La fondation de Montréal est une histoire de colonisation… Mais on ne peut pas passer sous silence la contribution des Premières Nations. Mary Two-Axe Early est l’une des figures de proue du mouvement d’égalité entre les femmes et les hommes autochtones en Amérique du Nord. En 1966, elle entame une croisade de 20 ans contre le gouvernement et les hommes de sa communauté pour rendre à des milliers de femmes et d’enfants autochtones les droits dont ils ont été dépouillés depuis l’adoption de la Loi sur les Indiens de 1876. En vertu des dispositions de cette dernière, toute membre des Premières Nations qui épousait un non-Indien perdait son statut d’Indienne et le droit de demeurer dans une réserve. À l’inverse, un homme autochtone qui s’unissait à une non-autochtone lui transmettait automatiquement son statut d’Indien, dont héritaient aussi leurs enfants.
Mary lutte sans relâche pour mettre fin à cette flagrante iniquité jusqu’au 28 juin 1985, jour de l’adoption du projet de loi C-31, qui restitue leur statut aux femmes ainsi discriminées et tous les droits qui y sont associés. À sa mort, le 21 août 1996, elle est enterrée auprès de ses ancêtres, dans un petit cimetière catholique de la réserve de Kahnawake.
Photo: Bibliothèque et Archives Canada. En 1979, Mary Two-Axe Early reçoit le Prix du Gouverneur général en commémoration de l’affaire «personne» pour sa contribution à l’égalité des femmes au Canada.
Vania Jimenez et Amélie Sigouin, de La Maison Bleue (notre photo)
La Maison Bleue propose sous un même toit les services de spécialistes de la périnatalité sociale (médecins de famille, sages-femmes, infirmières, travailleuses sociales, psychoéducatrices, éducatrices spécialisées…) afin de veiller au développement des tout-petits évoluant dans un contexte de vulnérabilité, de leur vie utérine jusqu’à l’âge de cinq ans.
Célitard Toussaint et Marjorie Villefranche, de la Maison d’Haïti
Au cœur des multiples actions accomplies par cet organisme pour venir en aide à la communauté immigrante : soutenir les jeunes mères qui souhaitent effectuer un retour aux études ou trouver un service de garde, un logement, un emploi.
Photo: Catherine Giroux
Marcèle Lamarche, du Chaînon (notre photo)
Toute femme en difficulté (dépendances, problèmes de santé mentale et physique, violence conjugale…) a accès ici à un refuge de nuit, à des unités de séjour (à court ou moyen terme). Les ex-itinérantes âgées de plus de 55 ans peuvent aussi disposer de studios meublés moyennant un loyer abordable.
Maysoun Faouri, du centre Concertation-femmes
On accueille ici les femmes provenant de tous les milieux afin de leur permettre d’échanger et de se créer un réseau de soutien. On leur offre aussi une aide adaptée (aide à l’emploi, ateliers d’intégration pour les immigrantes, prévention de la violence conjugale…) selon les difficultés auxquelles elles peuvent faire face.
Photo: Le Chaînon
Reconnue pour avoir fait doubler l’affluence au Musée des beaux-arts depuis qu’elle en a pris les rênes, Nathalie Bondil est profondément attachée à Montréal. Elle nous parle de son parcours, de sa vision.
Vous êtes née à Barcelone, avez la double nationalité française et canadienne, et avez reçu des offres de postes dans plusieurs capitales du monde. Pourquoi tenez-vous à demeurer à Montréal?
Je ne peux me projeter ailleurs. J’aime profondément les valeurs modernes, ouvertes et même avant-gardistes de notre société. Je me sens ici dans l’action citoyenne. Montréal est une ville-monde, une cité étonnamment créative, une métropole de culture et de savoirs. En ce moment, j’y trouve une vitalité, une fierté et une énergie comme jamais depuis ma venue. Je vis dans un pays inspirant qui construit plus un avenir qu’il ne s’alourdit d’un passé.
On souligne souvent votre vision novatrice et votre leadership. Qu’est-ce qui vous inspire, vous conduit hors des sentiers battus?
Mon goût pour les ailleurs, dans le temps comme dans l’espace, me motive jour après jour, et surtout la volonté de porter des messages pertinents. Chaque exposition est une aventure et un défi: on invente un projet qui n’existe pas… et c’est ce qui me plaît! Plutôt que de mettre le musée à mon service, je suis au service du musée, lui-même au service des citoyens et des arts.
Votre feuille de route regorge de réalisations exceptionnelles. Laquelle vous rend le plus fière?
J’ai toujours vu mon métier, ma vie, comme une forme d’engagement politique au service de la cité. C’est la vision que je porte pour un musée plus humaniste, promoteur de valeurs qui nous rassemblent. Tous les projets que j’ai menés renforcent cette ligne éditoriale. Je suis convaincue que le musée est un vecteur de progrès social.
À l’occasion du 375e, Nathalie Bondil a conçu l’expo d’art public La balade pour la paix: un musée à ciel ouvert, qui débute le 5 juin.
Photo: Musée des Beaux-arts de Montréal
C’est sur deux roues qu’elle imagine le Montréal de demain. Véritable militante, Suzanne Lareau a eu un coup de foudre pour le vélo en 1978. Et il fut si grand qu’il détermina la suite de sa carrière. Dès 1989, elle chapeaute le populaire Tour de l’île, un événement montréalais qui permet de sensibiliser les politiciens aux enjeux cyclistes. Et, en 2001, elle devient PDG de Vélo Québec, poste qu’elle occupe encore aujourd’hui, à 57 ans, alors que l’organisme fête son demi-siècle d’existence. «Ce qui me tenait à cœur, au départ, c’était la question du vélo comme moyen de transport au quotidien, explique-t-elle. On ne pouvait pas continuer d’ajouter des milliers d’autos dans les rues de la ville!» Quelques années plus tard, le nombre de déplacements à vélo par jour a augmenté en flèche dans la métropole: entre 2008 et 2013, date de la dernière étude, il s’est accru de 57%. Pour qu’une telle culture parvienne à s’implanter, il aura fallu pousser le développement de voies cyclables sécuritaires et conviviales – un objectif que Vélo Québec poursuit encore. Le réseau cyclable est aujourd’hui évalué à 788 km à Montréal, soit 240 km de plus qu’en 2010. Et ça continue. Mais beaucoup reste à faire, insiste Suzanne Lareau. Son cheval de bataille pour les années à venir? «On est en train de revitaliser des artères conçues dans les années 1960-1970, une époque où l’on ne considérait pas les déplacements à pied et à vélo. Je veux m’assurer qu’on va réaménager la ville en fonction des besoins du 21e siècle. Chaque bout de rue compte.»
Photo: Marie-France Coallier, Montreal Gazette
«Moi? Je ne peux pas faire ce travail-là!» avait d’abord répondu Louise Roy quand on l’a pressentie pour diriger la Société de transport de la communauté urbaine de Montréal (STCUM). Pourtant elle l’a fait, et pas à moitié: en 1985, à 37 ans, elle était la première femme à exercer cette fonction et a démontré une approche visionnaire dont les effets se mesurent encore aujourd’hui. «À mon arrivée, le climat était très lourd. Rapidement, je suis allée sur le terrain pour rencontrer les travailleurs, tenter de comprendre leurs problèmes.» Fidèle à ses valeurs d’écoute et d’ouverture, la sociologue de formation s’est attelée à la tâche: elle a rétabli le lien de confiance avec les employés (en abolissant plusieurs paliers hiérarchiques, notamment) et mis sur pied, en 1987, un programme d’accès à l’égalité en emploi. Celle qui est aujourd’hui chancelière à l’Université de Montréal tenait mordicus à ce que la STCUM soit «plus en phase avec la collectivité». Les résultats n’ont pas tardé. Par exemple, seulement 3,5% des chauffeurs d’autobus étaient des femmes à l’époque, alors qu’elles formaient 11% de l’effectif en 1992, lors du départ de Louise Roy. En 2016, on en comptait presque 23%. Aujourd’hui, la Société de transport de Montréal (successeure de la STCUM) fait figure de modèle au Québec en matière d’égalité en emploi. Ne manque qu’une station de métro nommée en hommage à celle qui a osé rebrasser les cartes…
Photo: Université de Montréal
Le pouvoir des mots, Éva Circé-Côté (1871-1949) y aura cru avec intensité. Dès le début du 20e siècle, elle a beaucoup fait pour la promotion de la lecture dans la métropole. D’abord en bataillant pour l’accessibilité aux livres, à tous les livres – surtout ceux que dédaignaient les autorités religieuses. Ce qu’elle a accompli par son travail de bibliothécaire et de conservatrice, tant à la première bibliothèque publique de Montréal, qu’elle a contribué à fonder en 1903, qu’à la nouvelle bibliothèque de la ville, inaugurée sur la rue Sherbrooke en 1917. Puis comme auteure. Elle-même maniait les mots comme des armes: sous divers pseudonymes féminins et masculins, elle a produit d’innombrables chroniques où elle prônait la séparation de l’Église et de l’État, l’émancipation des femmes, la libre pensée. Elle croyait ferme que le progrès passait par l’éducation; outre ses écrits, on lui doit la mise sur pied, en 1908, d’un lycée laïque pour filles, où l’on enseignait tant le commerce que la musique. Bibliothécaire, journaliste, poète, dramaturge, conférencière, Éva Circé-Côté a déployé sa pensée sur tous les fronts, soucieuse d’offrir un contrepied au discours conservateur de l’époque. À ces multiples fonctions, on pourrait – pour citer l’historienne Andrée Lévesque – en ajouter une qui les contient toutes, celle d’«éclaireuse».
Photo: BAnQ
C’est à l’architecte et urbaniste Blanche Lemco qu’on attribue la survie du Vieux-Montréal tel qu’on le connaît aujourd’hui. En 1957, la Ville prévoyait la construction d’une autoroute surélevée qui passerait le long du port, forçant la démolition d’une grande partie du Vieux-Montréal, notamment l’entièreté de la rue de la Commune. À une époque où la protection du patrimoine ne fait pas partie des préoccupations des élus, elle lance avec son mari un mouvement citoyen pour la sauvegarde du voisinage historique. Le plan qu’ils proposent, qui déplace la voie rapide un peu plus au nord (où elle deviendra l’autoroute Ville-Marie), aura finalement gain de cause. Au cours des années suivantes, Blanche Lemco participe aussi au design de l’Expo 67, se bat pour la préservation du flanc sud du mont Royal et cofonde l’Ordre des urbanistes du Québec, qui décerne, depuis 2003, un prix d’excellence portant son nom.
Photo: Le parc Bowring (Terre-Neuve-et-Labrador), conçu par la firme d’architecte de Blanche Lemco et son mari, Wikimedia Commons.
Architecte, activiste et fondatrice du Centre canadien d’architecture, Phyllis Lambert est une fervente défenseure de notre patrimoine.
Quelle est, selon vous, la plus grande richesse de Montréal?
Ses habitants, chaleureux et actifs. Avec son patrimoine bâti, riche et unique, qui façonne l’expérience qu’ont les gens de la ville, Montréal est remarquable pour sa diversité. La culture représente selon moi le plus haut niveau de pensée, d’action et de plaisir dont est capable l’être humain. Elle est l’âme d’un peuple. La richesse d’une ville résulte de la somme de ces trois aspects primordiaux.
Quel serait votre plus grand rêve pour le futur de la ville?
J’aimerais qu’il y ait davantage d’implication citoyenne. Les Montréalais devraient faire en sorte de mieux connaître l’histoire et l’architecture de leur quartier et de leur ville. Il faut prendre soin d’elle, développer une vision commune de son avenir et travailler à la concrétiser. S’informer, visiter des expositions, assister aux consultations publiques…
De quelle façon le fait d’être une femme a-t-il influencé votre parcours professionnel?
Dans ma famille, seuls les hommes comptaient, les filles ne servaient qu’à se marier. Je n’ai jamais supporté d’être reléguée au deuxième rang. Je voulais être partie intégrante de la société et y participer activement. Je crois que passer en second m’a donné la force d’aller encore plus loin. Au même titre, une ville, comme une société, ne peut prospérer si une partie de la population est privilégiée pendant qu’une autre est affaiblie et défavorisée.
Photo: CCA
D’origine belge, l’artiste multidisciplinaire colore le quartier du Mile-End avec ses créations artisanales (histoire en pièces détachées, imprimés et banderoles aux messages réconfortants…) afin d’enjoliver le quotidien de ses voisins et de créer un esprit de communauté.
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Photo: Jean-François Lemire
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