6 cm
Le short des filles de moins de 10 ans serait en moyenne plus court de 6 cm que celui des garçons. C’est ce que révèle notamment une analyse de 20 000 vêtements vendus par trois grandes enseignes de prêt-à-porter. « Dans la logique de l’industrie de la mode, les fillettes sont avant tout des petites femmes : leurs tenues doivent donc plaire », dénonce l’enquête qu’a menée la journaliste allemande Marie-Louise Timcke pour le quotidien Süddeutsche Zeitung . Autre constat : leur garde-robe continue de se peindre en rose et arbore des inscriptions qui les présentent comme douces et rêveuses. Les garçons, eux, sont des aventuriers et des sportifs vêtus de bleu.
Source : Süddeutsche Zeitung
Boom autochtone
La population autochtone croît plus rapidement que la moyenne canadienne alors que le pays a franchi la barre des 40 millions d’habitants en juin dernier. Comment expliquer la situation ? D’abord, parce que de plus en plus de Canadiens déclarent être inscrits au registre des Indiens. Les naissances aussi contribuent à cette hausse même si le taux de fécondité varie d’une communauté à l’autre. Chez les Inuits, qui enregistrent l’un des taux les plus élevés chez les Premiers Peuples, il atteint 2,7 enfants par femme, tandis qu’il stagne à 1,6 chez les non-Autochtones, selon l’analyse des données fournies lors du recensement de 2011 mené à l’échelle du pays.
Source : Statistique Canada
À la recherche de femmes
Le déficit démographique entre les femmes et les hommes continue de se creuser en Inde, remarque l’Organisation des Nations unies (ONU). Et de multiples contrecoups se font sentir, selon Karine Bates, professeure au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Pays le plus peuplé de la Terre depuis avril dernier, avec 1,425 milliard d’habitants, l’Inde comptait 940 femmes pour 1 000 hommes, tandis que ce ratio chez les enfants de six ans et moins était à un creux de 918 fillettes pour 1 000 garçons, selon le dernier recensement, qui date déjà de 2011.
Malgré les lois qui doivent protéger les femmes, la volonté de perpétuer un ordre social basé sur le patrilignage persiste.
« Dans certaines régions, il y a trop de garçons pour le nombre de filles à marier. Des familles pauvres “vendent” donc les leurs ou les marient loin de chez eux, et on recommence à voir des mariages de filles prépubères », alerte Karine Bates.
Même si une amélioration de la condition féminine y a été observée ces dernières années, les plaintes d’inconduites sexuelles dans les transports publics indiens sont d’ailleurs plus fréquentes en dépit des efforts des autorités pour contrer ces délits. Ce qui s’explique notamment par le déficit démographique, d’après la spécialiste.
Sources : Université de Montréal et ONU
Voir cette publication sur Instagram
« Mes règles surviennent tous les mois, et elles sont parfois abondantes. Je prie pour que ce ne soit pas un jour de compétition, mais ça arrive. »
– La triathlonienne britannique Emma Pallant-Brown a montré sa combinaison de sport tachée de sang alors qu’elle participait à une course en Espagne. Une façon pour elle de briser les tabous autour des menstruations.
Source : Instagram de l’athlète (@em_pallant)
Des préjugés bien tenaces
Le quart de la population mondiale juge qu’il est justifié qu’un homme batte sa femme. C’est ce qu’on apprend dans un récent rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui met en lumière plusieurs préjugés persistants. En outre, près de la moitié (49 %) des personnes interrogées continuent de croire que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques. À noter que la proportion de cheffes d’État dans le monde piétine à environ 10 % depuis 1995. De manière générale, les femmes occupent moins du tiers des postes de direction en entreprises. Et même si elles sont de plus en plus instruites et émancipées financièrement, elles continuent à souffrir d’inégalités salariales : l’écart de revenu moyen entre les sexes reste de 39 % sur la planète.
Source : ONU Info
À lire aussi : Les femmes prennent la tête des musées