Je développe des stratégies pour optimiser l’efficacité des entreprises, côté transport des marchandises et gestion des inventaires, par exemple. Ça fait appel à mon sens de l’analyse et à mes talents en mathématiques.
Je porte surtout des tailleurs-pantalons. Sobres, mais avec une touche sexy... J’affectionne particulièrement les marques Sandro, Tara Jarmon, The Kooples. À part ça, je ne chausse que des talons hauts, au grand dam de mon ostéopathe. J’en ai tellement l’habitude que, même pieds nus, je marche sur la pointe des orteils !
Comme je suis aux États-Unis quatre jours par semaine, ma vie familiale est intense, vivante et... désorganisée ! Quand je sens que mes fils souffrent de mon absence, j’annule mes voyages, un point c’est tout. Je n’ai aucun mal à défendre mes priorités vis-à-vis de mon employeur.
Fard à paupières, mascara et chignon. Pas le temps d’en faire plus. Par contre, mes ongles sont toujours manucurés, et je vais chez le coiffeur toutes les deux semaines. Je ne supporte pas la vue d’un seul cheveu gris...
La ponctualité. À l’aéroport, la fille qui court comme une folle parce que son avion décolle dans deux minutes, c’est moi... Aussi, je suis nulle pour gérer la paperasse. Si j’arrivais à me corriger, ça m’enlèverait du stress inutile.
À parler haut et fort en réunion, comme les gars. Je rougis, il m’arrive même de bégayer à cause de la nervosité, mais tant pis : les femmes méritent leur place autour de la table. En ingénierie, les échelons supérieurs sont encore une chasse gardée masculine. Mais je suis déterminée à y accéder.
La course. J’en suis à mon troisième marathon ! C’est sacré pour moi : même quand je déborde de travail, j’enfile mes espadrilles au moins trois fois par semaine. Mon sang circule, mes pensées s’organisent.
Les vêtements de sport. J’en achète tellement, c’est ridicule... Je possède au moins 25 paires de chaussures de course ! Des Mizuno, toujours. C’est le seul territoire où je peux enfin oser des motifs, mon milieu de travail étant conservateur.
Une montre Chanel. Je me la suis offerte pour mes 40 ans avec l’argent que m’a laissé ma mère à son décès, il y a quatre ans. Elle symbolise l’audace, celle qu’avait maman et celle de Coco Chanel.
Cessez de peaufiner vos dossiers jusqu’à plus soif, comme une écolière modèle qui veut plaire. C’est de la perte de temps. Il faut plutôt faire confiance à son jugement. L’important, c’est de dégager de l’assurance. Les gars l’ont bien compris, eux !
Ma mère. Avec elle, un « non » ne signait pas la fin d’une histoire : elle se battait pour obtenir ce qu’elle voulait. Je tiens d’elle l’idée que, dans la vie, on n’a pas ce qu’on mérite, mais ce qu’on négocie. Mon père m’a aussi beaucoup influencée, par sa rigueur au travail.
Marina, par Carlos Ruiz Zafón (Robert Laffont, 2012)
La conversation amoureuse, par Alice Ferney (Actes Sud, 2000)
Bill et Hillary Clinton : le mariage de l’amour et du pouvoir, par Thomas Snégaroff (Tallandier, 2014)
Speaking as a Leader, par Judith Humphrey (John Wiley, 2012)
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