Lorsqu’elle est devenue présidente de son ordre professionnel en 1992, Gyslaine Desrosiers a entrepris d’en faire un acteur important du système de santé québécois. À titre de témoin privilégié de son travail, j’ai pu apprécier le dynamisme stimulant et communicatif qu’elle a toujours manifesté et dont elle continue de faire preuve. Ses actions pour soutenir le développement de la profession d’infirmière et en favoriser la relève ont une portée incalculable pour tout le réseau de la santé québécois et le grand public. Son énergie légendaire et sa vision sont des atouts précieux pour notre société.
L’OIIQ, sous l’impulsion de sa présidente, a conclu des ententes majeures avec le Collège des médecins du Québec et cinq grandes associations de médecins spécialistes à propos de la réglementation touchant les infirmières praticiennes. Ces ententes étaient d’une complexité particulière, mais l’engagement de Gyslaine Desrosiers dans leur négociation a été un facteur clé de leur conclusion heureuse pour un fonctionnement amélioré et plus efficace de notre système de santé.