Chère Léa,
Je ne suis ni souverainiste ni fédéraliste. Je suis surtout journaliste. Plus portée sur l’observation que sur la prise de position. Mais je suis déçue aujourd’hui. Deux candidates exceptionnelles offraient leurs services aux Québécois. Deux femmes qui, peut-être, auraient pu devenir ministres de la Santé. Et apporter une connaissance et une expertise différentes. Une pharmacienne et une infirmière.
Diane Lamarre qui, à titre de présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec, bataille depuis des années pour que le réseau de la santé fasse une plus grande place aux pharmaciens dont l’expertise, plaide-t-elle, est sous-utilisée.
Et Gyslaine Desrosiers, présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec pendant plus de 20 ans, qui connaît par cœur le labyrinthe du système de santé. Mais elle le voit par une lorgnette différente de celle des médecins qui y règnent en maîtres quasi absolus.
Ça n’arrivera pas. Dommage…
Louise