Entrevues

Noël chez les stars

Nos vedettes préférées nous disent comment elles reçoivent aux fêtes.



 

Mitsou et Marie-Claire, sa belle-mère

Votre moment préféré des fêtes?
Mitsou?: Le réveillon du 24 décembre. Yohann (son mari) et moi sommes tous deux très proches de nos familles. Comme c’était trop difficile de choisir où célébrer Noël, on reçoit tout le monde chez nous. On fournit la maison, le vin et la musique. Marie-Claire, ma belle-mère, cuisine pour tout le monde. Elle aime faire les choses en grand. C’est un cordon-bleu.
Marie-Claire?: Mitsou a un grand cœur. La famille et les amis sont toujours les bienvenus chez elle. On se sent comme chez nous dans leur maison.

Une tradition à laquelle vous tenez?
M?: C’est le 25 décembre qu’on déballe les cadeaux. On aime prendre notre temps et en profiter. On passe tout l’après-midi en pyjama, on mange les restes de la veille et on boit du chocolat chaud avec des guimauves.
MC?: C’est une journée pour les enfants. Un moment intime, chaleureux et détendu.

Votre arbre de Noël…
M?: Chaque année, on le décore tous ensemble. On ne le fait pas à l’avance, mais on le garde jusqu’en mars… C’est tellement joli dans le salon. Nous avons le même sapin depuis 2003, l’année de la naissance de Stella-Rose. J’avais participé à un événement avec Le Chaînon et j’ai acheté leur sapin de Noël avec toutes ses décos et ses lumières.

Quel est le plat dont tous vos invités raffolent??
M?: Je demande souvent à ma belle-mère de faire du «petit poulet».
MC?: C’est, en fait, un roulé de poulet avec de l’emmental suisse et une duxelles de champignons (un mélange de champignons hachés, de beurre, d’oignons, d’échalotes et de persil).

Et les hors-d’œuvre?
M?: Les rouleaux vietnamiens «à la Marie-Claire» sont succulents. Elle les prépare avec du homard. C’est très léger.
MC?: Je cuisine aussi une tarte au caviar, qui est composée de crème sure, de fromage à la crème et de caviar canadien de chez Gidney’s (une poissonnerie de Montréal). C’est un plat très apprécié!

Et la musique?
M?: Elle fait partie intégrante de nos partys. Du funk pop, du disco, du reggae, de la musique brésilienne. Bref, uniquement des chansons qui se dansent! On a même déjà eu un band à la maison pour le réveillon!

Les cadeaux?: un peu, passionnément, à la folie?
M?: À la folie! Dans ma famille, on a toujours été comme ça. On essaie de diminuer leur nombre, mais c’est difficile.
MC?: Je ne suis pas du tout raisonnable, surtout quand il s’agit de mes petits-enfants. J’aime gâter les gens. C’est comme pour la nourriture, j’en fais beaucoup parce que je veux préparer les plats préférés de chacun.



 

Geneviève Brouillette

Votre moment préféré des fêtes?
Le 31 décembre. Pour moi, c’est un moment important. Chaque année, je fais le bilan avec une de mes bonnes amies; on se fixe des objectifs pour le nouvel an et on laisse aller le vieux. C’est porteur de beaucoup d’espoir. Si je pars en voyage pendant les fêtes, c’est à Noël. Il faut absolument que je sois de retour pour la veille du jour de l’An. Je dois être entourée des gens que j’aime pendant le décompte.

Votre arbre de Noël…
Chaque année, j’achète un sapin naturel près de chez moi. Comme j’ai rencontré mon chum à la mi-novembre, il est venu avec moi chercher mon sapin quelques semaines plus tard et il l’a transporté sur ses épaules jusqu’à la maison. Je marchais derrière lui et je me disais «Wow! il est vraiment fort»… L’année d’après, on est allés en
«char»!

Le vrai sens de Noël pour vous?
Il y a quelque chose qui devrait être doux à Noël, un moment de pause dans la folie de l’année. Des fois, c’est difficile de s’arrêter parce qu’il faut aller chez l’un et l’autre. C’est pour cette raison que j’aime louer un chalet pendant cette période?; je fais de la raquette, je regarde des films en pyjama et je promène le chien…

Votre plus beau souvenir de Noël?
J’ai un souvenir très amusant d’un pyjama party que j’ai organisé au jour de l’An, parce que tout le monde était fatigué. J’ai cuisiné deux gros plats de lasagne et on a bu du champagne. Une belle soirée, magique, où le party a vraiment levé. C’était super tripant!

Bulles, cocktails, vin ou porto?
J’adore le champagne, mais j’aime également le prosecco (un mousseux italien), tellement moins cher mais très festif.

Quel est le plat dont vos invités raffolent?
Je remporte du succès quand je fais mes huîtres gratinées au champagne et au caviar, une recette du chef François Blais (Bistro B) que j’ai reçu à Recettes de chefs (une émission qu’elle anime à TV5). Je fais aussi un bon tartare de saumon, un dérivé de la recette de tartare de bœuf du chef Jean-François Vachon (Bistro M), que j’ai adaptée en y ajoutant du caviar et des chips écrasées. Si nous sommes nombreux et que je ne veux pas passer mon temps à cuisiner, je prépare la fameuse recette de sauce italienne – dans ma famille depuis 40 ans, léguée à ma mère par un voisin italien. On l’appelle «la sauce de Sammy». Elle est délicieuse, avec ses boulettes de veau, ses saucisses italiennes et même ses spare ribs!

Et les hors-d’œuvre?
Je suis plutôt du genre à proposer un bol d’olives, des concombres tranchés arrosés de jus de lime et saupoudrés de sel, avec un peu de feta?; des petits trucs à grignoter en prenant l’apéro. J’aime aussi faire une assiette d’edamame, des fèves de soya entières, que j’achète surgelées. Je les plonge dans l’eau bouillante deux minutes et je les mets dans une assiette avec un peu d’huile d’olive, de la fleur de sel et du jus de citron. Miam…

À quoi ressemble votre table?
Je veux qu’elle soit festive et ma décoration, soignée. Ça fait partie du plaisir de recevoir. Je tiens ça de ma mère, qui est extraordinaire sur ce point. Vers 16 h, je monte ma table pour que ce soit beau quand les gens arrivent. J’adore gâter mes invités. Je dépose un petit cadeau à chaque place;? par exemple, des chocolats de chez Chocolats Andrée.

Votre déco du temps des fêtes?
Ce sera le premier Noël dans ma cuisine fraîchement rénovée par le Club Cuisine BCBG. C’est très épuré, presque complètement blanc. Je l’aime beaucoup! Je l’ai accessoirisée avec des touches de rouge, un peu de fuchsia et d’orange. À Noël, j’ajouterai des décorations de teinte argentée. J’aime que ça brille! Je suis folle des bougies du Comptoir d’ailleurs – en fait, des photophores en cire dans lesquels on dépose un brûleur ou une bougie. Elles créent une belle ambiance.

Et la musique?
Je suis très compil de musique de Noël. J’ai un peu de tout. Autant Elvis que Pink Martini en ont enregistré. J’aime beaucoup le disque Des pas dans la neige de Maryse Letarte, qui contient de bonnes nouvelles chansons de Noël.

Les cadeaux?: un peu, passionnément, à la folie?
Avant, c’était à la folie, c’est moins maintenant. Dans ma famille, on laisse tomber la surprise, on préfère cibler les goûts de chacun. L’an passé, mon chum et moi avions décidé de ne pas nous en faire et, le 23 décembre, j’ai réalisé que ne pas se faire de cadeaux, c’était la pire idée de ma vie. J’ai appris de cette façon qu’il y a un million de personnes dans les magasins le 23 décembre!



 

Christian Bégin

Votre moment préféré des fêtes?
Lorsqu’on commence à avoir hâte à Noël, c’est-à-dire une semaine ou deux avant. Quand j’étais petit, c’est à ce moment-là qu’on faisait le sapin. On pouvait passer des soirées entières, couchés sous l’arbre, à regarder les cadeaux et à écouter de la musique de Noël.

Votre arbre de Noël…
On le fait deux semaines à l’avance. Cette année, ce sera le premier que je ferai dans ma nouvelle maison et je vais probablement aller le chercher dans mon bois. J’ai hâte! Ça renforce la prise de possession de la maison, qui va contenir un sapin que j’aurai coupé de mes blanches mains. La déco de mon arbre est anarchique et hétéroclite – j’ai encore des bricolages de mon fils qui a aujourd’hui 19 ans – et il y a toujours beaucoup de lumières de toutes les couleurs. J’ai accumulé des tonnes de décorations au fil des ans, dont certains m’ont été données par d’anciennes amoureuses. Un sapin, c’est comme l’histoire d’une vie?; ce sont des vestiges et des artefacts de plusieurs moments du passé.

Votre plus beau souvenir de Noël?
Je devais avoir 10 ans et mon frère, 4 ans. Mes parents nous avaient habillés pareil – un kit bourgogne à la René Simard?: débardeur, col roulé et pantalon pattes d’éléphant. Cette année-là, ç’avait été une orgie de cadeaux. Quand nous y repensons tous les deux, c’en était indécent. On les regardait pendant des heures en se disant?: «C’est toute pour nous autres!» Mes parents m’avaient acheté la collection complète des Lucky Luke et mon père, qui enveloppe les cadeaux à la perfection, avait emballé les 24 albums individuellement. C’était gargantuesque!

Bulles, cocktails, vin ou porto?
Je suis incontestablement un fan de tout ça et de plus encore. Les bulles, qui n’avaient aucun intérêt pour moi il y a quelques années, ont pris du galon. Non pas que j’en boive au gallon, mais j’ai découvert un plaisir neuf. Finesse des bulles, effervescence, «sucrosité»… Je peux seulement dire avec certitude que l’ivresse des bulles se distingue de l’ivresse du vin… Elle est plus gai?! Et, parlant de vin, qu’y a-t-il à dire de plus que?: «VINO!»

Quel est le plat dont vos invités raffolent?
Les gens saignent du nez à la pensée que je vais leur faire mon «poulet pas possible»! C’est un poulet cuit directement sur la grille du four. En dessous, il y a une rôtissoire pleine de gros croûtons de pain, de rattes, de légumes racines et de poivrons verts qui sont tous confits par le gras qui s’écoule du poulet pendant la cuisson. Mon «pâté chinois» – boudin noir, canard confit, patates et poires – est aussi une valeur sûre!

Et les hors-d’œuvre?
OUI! Souvent, c’est dans les hors-d’œuvre et les mises en bouche que je suis le plus audacieux, le plus imaginatif. Un souper constitué exclusivement de «bouchées» est pour moi une façon d’offrir un voyage très dépaysant à mes invités. Mais il faut accepter que ce soit mille fois plus de trouble. Ça demande de l’aide, de la patience et un grand dévouement!

À quoi ressemble votre table?
C’est important qu’elle soit bien préparée, mais pas de façon protocolaire ou systématique. Souvent, je dépose tout sur la table et mes invités se servent. J’aime que ce soit beau, chaleureux, mais pas trop formel. Les assiettes d’Olivier Doray (Le temps des cigales) sont au centre de la garde-robe de ma table. Sobres, pures dans leurs lignes et belles dans leur simplicité.

Et la musique?
Ce sont des airs de Noël. Pendant mon enfance, c’était Richard Verreau et tous les grands classiques des fêtes. Aujourd’hui, c’est Frank Sinatra, Bing Crosby et Dean Martin. Chaque année, j’ai quasiment hâte de sortir mes disques. Je suis un peu old-fashioned.

Les cadeaux?: un peu, passionnément, à la folie?
Un peu. Je tente de résister à la frénésie d’en acheter 5 000. Depuis quelques années, ce que j’essaie de faire auprès de ma famille, c’est de leur donner du temps. Cette année, j’offre un voyage de quatre jours à New York à mon frère, parce qu’on ne se voit jamais, et je pars quelques jours avec mes neveux et nièces à Ottawa en train.

Comment se déroulent vos réceptions?
C’est sans cérémonie. Ça se passe beaucoup dans la cuisine et dans la salle à manger. Ça commence par des planches de charcuterie biologique de chez Fou du cochon à La Pocatière, du vin autour de l’îlot dans la cuisine. On déménage ensuite autour de la table et on ne passe jamais au salon.



 

France Beaudoin et Vincent Graton

Votre moment préféré des fêtes?
Vincent?: La dernière journée d’école des enfants, lorsque les vacances commencent, c’est très excitant. Pour eux, on essaie de créer une ambiance magique.

Une tradition à laquelle vous tenez?
France?: Du côté de ma mère, les partys du jour de l’An étaient mémorables. On les préparait des semaines à l’avance. Nous avons décidé de continuer la tradition chez nous. C’est un de nos plus grands funs de l’année. Nous invitons plus ou moins 80 personnes, famille et amis. Nous allumons un grand feu extérieur. On joue au hockey et on patine sur le lac. On couche les enfants à l’étage, cordés sur les manteaux, et ils s’endorment au son de la musique – quatre ou cinq guitares, autant de violons, une contrebasse, un clavier, un piano, des percussions. On se fait même un feu d’artifice maison.

Quel est votre menu traditionnel des fêtes?

F?: Un buffet coloré, festif, mais sans prétention, où tous se servent quand ils en ont envie. Il y a une variété de salades, des aubergines balsamiques et pignons, le jambon sec de la maman de Vincent, un saumon mayo, des noix grillées avec du gros sel et du romarin (un rituel du 31), du pain aux olives et aux noix, des fromages de toutes sortes et la tourtière de ma mère (bio et 14 fois dégraissée!). Des bulles, du blanc et du rouge à la discrétion de chacun… et du chocolat chaud pour les jeunes qui arrivent de dehors!

La place des enfants dans vos rituels?
F?: Le père Noël vient faire son tour chaque année et on y croit fort. Il marche sur le toit et sur le lac. On y met tellement d’énergie que lorsqu’on a dû avouer au fils de Vincent – aujourd’hui ado – qu’il était maintenant «dans le grand secret du père Noël», on a tous pleuré.

Votre arbre de Noël…
F?: On fait le sapin le 1er novembre… parce qu’il faut bien laisser passer l’Halloween! Je suis folle de Noël! Je ramasse différents bibelots et ornements depuis toujours pour décorer la maison et, quand j’ai eu des enfants, j’ai enfin pu sortir mon attirail «légalement»!
V?: À chaque voyage (Disney, Jamaïque, etc.), nous rapportons un souvenir pour notre collection. Lorsque nous décorons l’arbre, nous prenons le temps de nous remémorer de bons moments vécus sur la route.

Le vrai sens de Noël pour vous?
V?: Dans le temps des fêtes, je me fais un devoir de me souvenir d’où je viens. C’est un moment de reconnaissance, de recueillement et de remerciements, une façon de faire un clin d’œil à mon père et à mes grands-parents disparus. J’essaie de transmettre ça à mes enfants.

Quel est le plat dont vos invités raffolent?
V?: Le 24 décembre, on fait un grand «bar à pizzas»?: artichauts, aubergine, variété d’olives, de fromages et autres. Les petits comme les grands en raffolent. C’est formidable, simple et savoureux.

Et la musique?
F?: Nous avons une section complète de musique traditionnelle de Noël, plus Bing que techno.
V?: On aime La Bottine Souriante et Fred Pellerin.

Jeux, discussions ou rigodon?

F?: Un peu de tout. On chante, on fait de la musique, on sort la grosse boîte de jeux de société et on joue énormément dehors – hockey, glissade, marche, patinage. Chaque année, ma sœur invente un jeu avec des «tounes» et on forme des équipes très compétitives.

Les cadeaux?: un peu, passionnément, à la folie?
F?: On a fait une réflexion profonde là-dessus. Avec les années, on essaie d’en faire moins. Pour les enfants, on choisit des choses qu’ils ont voulues et dont ils ont rêvé. Pour la famille et les amis, on préfère donner des présents qui créent un moment. On va offrir à ma sœur un souper au restaurant avec son chum pendant qu’on garde la petite. On se fait rarement un cadeau, Vincent et moi. On se paiera plutôt un beau voyage. Au jour de l’An, je poste des lettres pour dire merci à des gens qui ont été là pour moi dans certaines situations au cours de l’année.

Les achats des fêtes?: à l’avance ou à la dernière minute?
F?: Quand l’Halloween est passée, je commence mes achats. J’aime beaucoup faire des bas de Noël pour les enfants. Le 25, je leur prépare même une chasse au trésor qui les mène jusqu’à leur bas.

Qu’aimez- vous recevoir?
F?: Quelque chose qu’on peut ouvrir tout de suite et partager, par exemple le sucre à la crème de mon oncle, les mokas (petits gâteaux glacés sur six côtés) de mes cousines ou une bonne bouteille de vin.
V?: Je suis maniaque de marinades. Il n’y a rien comme recevoir un bon pot de cornichons maison.

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