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Entrevues

Noël chez Mitsou

Beaucoup de monde, de la bonne bouffe, de l’excellente musique et du travail d’équipe. C’est la recette de Mitsou Gélinas pour un Noël réussi.
Par Caroline Fortin
Noël chez Mitsou Photo: Maxyme G. Delisle

Le 24 décembre au soir, inutile de chercher les sœurs Gélinas : Mitsou, Noémie et Abeille réveillonnent ensemble. « Noël a toujours été un moment fort chez nous. On est toutes les trois très famille. Et, comme Iohann, mon chum, et moi, on ne peut pas concevoir de passer cette journée sans nos proches, on a pris la relève, on est devenus ceux qui reçoivent la parenté », dit Mitsou.

C’est donc une quarantaine de personnes qui convergent chaque année chez eux pour festoyer, dont certaines venues d’aussi loin que New York, puisqu’une partie de la famille de Iohann y habite. Ça jase, ça trinque, ça mange, ça déballe les cadeaux et, chaque fois, ça danse beaucoup. « C’est important pour nous de nous retrouver sur notre piste improvisée. Danser permet de détendre le corps, de célébrer, de lâcher son fou, toutes générations confondues. »

Noël chez Mitsou Photo: Maxime G. Delisle

Dans un coin du salon, « le vieillard » préside aux festivités depuis 15 ans. Il s’agit du sapin de Noël de Mitsou, acheté lors d’une vente caritative du Chaînon. « Il est un peu croche, mais on l’aime ! Avec mon chum, et nos filles, Stella-Rose, 13 ans, et Mila, 9 ans, ainsi que Gaia, 26 ans, la fille de Iohann, je prends un week-end pour le décorer, et il n’est pas rare qu’il reste là jusqu’en mars… J’ai gardé les boules que les petites avaient fabriquées à la garderie, et une autre à l’effigie de Justin Bieber qui a été très populaire un temps, avant d’être décriée », rigole-t-elle.

Mais les réveillons n’ont pas toujours été aussi cool. Car les Gélinas sont couche-tôt, tout le contraire du clan de Iohann. « Au début de notre relation, mes Noëls étaient bien plus stressants parce que nos deux familles n’étaient pas sur le même fuseau horaire. La bouffe arrivait à 10 h 30 quand, nous, nous mourions de faim », raconte Mitsou. La solution ? Un avant-party. « Vers 5 h, ma mère, mon père, mes sœurs, leurs chums et enfants s’amènent et on grignote, on échange nos cadeaux. On a ainsi la satisfaction d’avoir eu du temps entre nous pour se parler et se coller avant que le reste des invités nous rejoigne, autour de 8 h. »

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Au fil des années, il lui a aussi fallu apprendre à poser ses limites avec délicatesse. « Ma belle-famille est haïtienne et, pour elle, il est impensable de laisser des gens seuls à Noël. Ce qui fait qu’il y avait toujours du monde que je ne connaissais pas chez nous ! [Rires] Alors que les Gélinas sont très intimes, très petit comité. J’ai vu des groupes de musique haïtiens débarquer ici, jouer, faire le train dans la maison. C’était beau, mais je me sentais un peu dépassée. Ça a été long avant que les choses s’arriment. »

Maintenant qu’elles le sont, chacun y trouve son compte. « Ça nous donne le temps de nous apprécier les uns les autres. Et puis les fêtes, c’est aussi ça, créer des moments qui vont plaire à tous et s’inscrire dans nos souvenirs. »

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Donner au suivant

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L’une des valeurs que Iohann et Mitsou veulent transmettre à leurs filles, c’est le partage.

« On apporte des jouets au poste de police pour qu’ils soient redistribués dans les familles défavorisées du quartier Griffintown, où les bureaux de Dazmo, notre entreprise, sont situés. Aussi, comme l’anniversaire de Mila tombe en janvier et qu’elle a en général reçu tous les cadeaux qu’elle désirait le 24 décembre, elle demande souvent qu’on fasse à la place des dons à l’organisme Kanpe, qui travaille à sortir de la pauvreté des familles vulnérables à Haïti. Mes filles me voient faire du bénévolat pour la Fondation du cancer du sein depuis 11 ans. C'est plus efficace de donner l’exemple. »

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Le Noël de Mitsou en rafale

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Je ne pourrais passer Noël sans… Ma famille, bien sûr.

Mon film de Noël préféré… It’s a Wonderful Life. C’est le seul que j’ai vu plus d’une fois. Le 25, ceux qui le peuvent reviennent chez nous. On s’écrase en pyjama, on mange les restes et on regarde des comédies.

Ma chanson de Noël favorite… Toutes celles du disque Christmas Interpretations, de Boyz II Men. Mon côté quétaine !

Pour moi, un Noël réussi, c’est… Quand les gens sortent de chez moi le ventre plein, mais le cœur léger. Qu’ils ont eu l’impression, malgré la frénésie, d’avoir eu le temps de communiquer et de partager.

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Mes plus beaux souvenirs des fêtes… Quand on roulait jusqu’à Trois-Pistoles chez mes grands-parents, parfois en pleine tempête. Les tresses françaises que ma mère nous faisait. Nos chorégraphies sur Saturday Night Fever devant la famille. Et puis, le premier réveillon avec Zayne, le bébé d’Abeille et de son chum, Na’eem, l’an passé ; c’était émouvant.

S’organiser… et lâcher prise pour le réveillon

Noël chez MitsouPhoto: iStock

S’organiser… et lâcher prise pour le réveillon

Déléguer

« J’ai la chance d’avoir une cuisinière attitrée : Marie-Claire, ma belle-mère. Préparer un festin pour 50 convives ne la stresse pas du tout : la nourriture, c’est sa manière de donner de l’amour. Iohann et ma sœur Noémie m’aident à faire le service. Et comme Abeille est DJ, elle s’occupe de la musique. À la fin, Yuki, ma mère, se charge du ramassage. »

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Noël chez MitsouPhoto: Maxyme G. Delisle

S’organiser… et lâcher prise pour le réveillon

Se préparer

« Avant le party, je choisis une jolie robe dans laquelle je serai à l’aise toute la soirée. Je prévois quelque chose pour me couvrir, puisque j’aurai à ouvrir la porte une vingtaine de fois pour accueillir mes invités. La garde-robe d’entrée est vidée, les bacs à glace, remplis. Mes cadeaux sont achetés depuis des semaines. »

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Noël chez MitsouPhoto: iStock

S’organiser… et lâcher prise pour le réveillon

S’accorder un moment à soi

« J’essaie de me garder une heure dans la journée pour me plonger dans un bain. Je prends cette pause méditative pour me dire : “OK, c’est Noël, vis-le”. Ça m’est déjà arrivé d’être déçue parce que tout le monde avait profité de son réveillon, sauf moi. Je lâche prise. Je suis préparée et organisée, mais j’accepte de ne pas avoir le contrôle de ce qui arrivera ensuite. »

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