Photoreportages

Afrique du Sud : vers la nation arc-en-ciel

La démocratie est très jeune en Afrique du Sud (1994), et il y a encore beaucoup à faire pour améliorer les relations sociales et raciales, la santé, l’éducation… Mais le pays se soigne de ses blessures, jour après jour, et la majorité des Sud-Africains restent optimistes et ont l’espoir de voir naître, un jour, la vraie « nation arc-en-ciel ».


 

À Umtata, des majorettes offrent une prestation lors de la visite d’une délégation d’hommes politiques et d’affaires.


 

Nelson Mandela entouré d’enfants dans la ville du Cap. Depuis sa retraite, le premier président noir d’Afrique du Sud consacre beaucoup de temps à sa fondation, qui vient entre autres en aide aux enfants défavorisés. En 2003, il a aussi lancé une campagne mondiale pour la prévention du VIH/sida, intitulée 46664, son numéro de prisonnier politique.


 

Une troupe de musiciens lors du carnaval du Cap. Chaque année, le 2 janvier, les Métis du Cap célèbrent la « journée libre » de leurs ancêtres esclaves.


 

Une famille afrikaner qui habite dans la ville d’Orania. De riches hommes d’affaires afrikaners ont acheté des terres afin de créer un « État » pour Blancs seulement. Les Noirs y sont interdits.


 

Une vendeuse de fruits et légumes à Khayelitsha, le plus grand bidonville d’Afrique du Sud. Ici, le taux de chômage touche 60 % de la population.


 

Khayelitsha compte plus d’un million de résidents, dont la moitié vit dans des cabanes de bois, de tôle ou de plastique. Les infrastructures sont manquantes, et tout est à faire pour que Khayelitsha devienne une vraie ville.


 

Une grand-mère surveille ses petits enfants, qui font leurs devoirs. Les Noirs prennent l’éducation particulièrement au sérieux, puisqu’elle représente le meilleur moyen d’échapper à la pauvreté.


 

Lecture du Coran dans la grande mosquée de Durban. En Afrique du Sud, les musulmans sont en majeure partie des descendants d’esclaves malaisiens et indonésiens, amenés dans le pays au 17e siècle.


 

Vue sur le centre-ville de Johannesburg, le soir. Pendant plusieurs années, cette ville – la plus importante du pays – était considérée comme l’une des plus dangereuses, soumise au joug de gangsters et autres voyous. Mais, depuis cinq ans, la municipalité a fait un grand nettoyage, et l’endroit est désormais beaucoup plus sécuritaire.


 

À Kliptown, le plus vieux quartier de Soweto. Le jeune Gobello joue avec son ballon devant l’orphelinat que son père, lui-même orphelin, dirige depuis 20 ans.


 

Des garçons rentrent à l’orphelinat, où ils habitent, après un match d’entraînement.


 

Une infirmière parle à un enfant lors d’un contrôle médical. Depuis 1994, les enfants de moins de sept ans bénéficient de la gratuité des soins de santé.


 

Sur la route, en plein Karoo, une région semi-désertique, où il y beaucoup d’éleveurs de moutons. Des travailleurs migrants marchent d’une ferme à l’autre en quête de travail.


 

Ce couple habite dans ce campement de fortune, au nord de Pretoria. Depuis la fin de l’apartheid, en 1994, beaucoup de Blancs ont perdu leurs privilèges de travail et sont aujourd’hui sans emploi et sans maison.


 

La politique de l’Affirmative action, qui privilégie l’embauche des Noirs, a donné la possibilité à une minorité d’hommes d’affaires noirs de devenir très riches et de vivre dans les quartiers autrefois uniquement blancs.


 

La famille Hertzog dans sa maison située à Pretoria, une ville majoritairement blanche et afrikaner, qui compte 500 000 habitants. Johan Hertzog est un riche homme d’affaires afrikaner qui a fait fortune en investissant dans l’industrie minière. L’économie du pays reste largement entre les mains des Blancs.


 

Depuis 15 ans seulement, des enfants de toutes les ethnies peuvent fréquenter la même école. Beaucoup de Blancs continuent toutefois d’envoyer leurs enfants dans des écoles privées, où les Noirs sont moins présents.


 

Francina Ndimande, peintre ndébélé renommée, devant sa maison, qu’elle a peinte avec ses filles. Par tradition, ce sont toujours les femmes qui font la peinture.


 

L’Afrique du Sud est le deuxième plus grand producteur d’or au monde. Quand l’or va bien, le pays sourit, car des dizaines de milliers de personnes (mineurs, techniciens, employés administratifs) peuvent travailler.


 

Des orphelins de parents morts du sida. Cette situation est une véritable catastrophe dans le pays, provoquée par des traditions et des coutumes (chez la plupart des Noirs, tout couple qui se forme doit avoir un enfant, d’où l’absence d’utilisation de préservatifs) et aggravée par l’attitude de l’ancien gouvernement, qui n’avait aucune politique pour lutter contre le sida.

POUR TOUT SAVOIR EN PRIMEUR

Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine
  • En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions d'utilisation et politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.