Photoreportages

Zanzibar : une destination épicée!

Appartenant à la Tanzanie, l’archipel de Zanzibar, situé dans l’océan Indien, est reconnu pour ses épices et ses plages paradisiaques de sable blanc. Jules Verne et Arthur Rimbaud en ont rêvé… À vous d’en faire autant en visitant Unguja, principale île de l’archipel.


 

Dans les plantations du jardin des épices, le grondement des moteurs est absent : on entend plutôt le ruminement des zébus. Depuis 2010 par contre, le gouvernement de Zanzibar encourage le développement de nouvelles techniques agricoles afin de redonner ses lettres de noblesse à ce secteur économique, qui a connu des périodes de vaches maigres durant les dernières décennies.


 

Le jardin des épices (Spice Tour) est un incontournable pour les nombreux touristes qui débarquent sur l’île d’Unguja. La visite guidée propose aux gens de déambuler dans plusieurs plantations, et de goûter aux fruits et aux épices fraîchement cueillis. Reconnaissez-vous cette racine couramment utilisée en cuisine? Oui, c’est du gingembre!


 

Grand producteur de clous de girofle (Zanzibar en a exporté environ 30 000 tonnes, en 2010), l’archipel produit de nombreux autres aromates et épices (cannelle, cardamome, vanille, poivre, muscade, curry, safran…). On profite donc d’un passage sur l’île pour faire des provisions, d’autant plus que ceux-ci y sont offerts à un prix ridiculement bas.


 

À Zanzibar, les enfants vont à l’école l’avant-midi et, le reste de la journée, ils participent activement aux tâches ménagères, cueillant des herbes et des petits fruits, puis allant chercher de l’eau.


 

Une corde nouée autour des pieds, les habitués grimpent agilement au sommet des palmiers pour en décrocher des noix de coco, prêtes à être consommées. Bien que les arbres ne soient pas identifiés, chaque famille possède ses propres cocotiers.


 

Lors de la marée basse, les femmes du village de Paje ramassent les algues récoltées grâce à des cordes fixées sur des bouts de bois. Une fois séchées, les plantes seront exportées vers l’Asie et utilisées dans les industries pharmaceutique, cosmétique, textile ou alimentaire. En 2007, l’archipel a exporté environ 7 000 tonnes d’algues. La mariculture y est en constante progression et crée beaucoup d’emplois pour les femmes.


 

Le ngalawa est l’embarcation nautique à bord de laquelle partent les pêcheurs au lever et au coucher du soleil. Le matin, la marée étant basse, il leur suffit de planter une perche de bois au fond de l’eau pour avancer et se diriger.


 

S’ils sont nombreux à participer à des activités de pêche, les touristes font rarement le poids devant l’habileté des Zanzibarites! Pour attraper espadon, thon et maquereau, ceux-ci n’ont en effet besoin que d’un masque, d’un tuba et de palmes. Heureusement, il est possible de se délecter de leurs prises dans les restaurants de l’île.


 

Stone Town, cœur historique de l’île d’Unguja (aussi appelée Zanzibar), est un labyrinthe de rues étroites, où s’entremêlent piétons, cyclistes et motocyclistes. Déclarée patrimoine mondial à protéger par l’Unesco, en 2000, cette « ville de pierre » possède une architecture impressionnante.


 

Les portes de Stone Town sont une attraction touristique en soi. À l’origine, la taille, la forme et les détails qu’on y sculptait donnaient de l’information sur les occupants de la résidence (profession, religion, statut social…). La tradition s’est perdue, avec les années, mais l’UNESCO tente de la faire renaître.


 

L’islam s’est implanté dans l’archipel, au 10e siècle. Aujourd’hui, c’est la religion dominante, avec plus de 95 % d’adeptes sur une population de près d’un million de personnes. En plus d’entendre sonner l’appel de la prière, on y croise de nombreuses femmes voilées – bien qu’elles ne le soient pas toutes. Les touristes n’ont pas à porter le voile, mais par respect, il est recommandé de ne pas trop dévoiler les cuisses et les épaules.


 

Parfums et couleurs envahissent le marché de Darajani de Stone Town, où la richesse de Zanzibar s’étale sous les yeux des passants. Épices, viandes, poissons, fruits et légumes… L’offre est si grande que certains marchands doivent s’installer sur les artères avoisinantes.


 

« Jambo! Jambo! » C’est le sympathique bonjour que lancent les enfants lorsqu’ils rencontrent un touriste. Le swahili est la principale langue parlée dans l’archipel. Il s’agit de l’une des deux langues officielles de Zanzibar, l’autre étant l’anglais.


 

L’îlot de Changuu, surnommé « l’île de la prison », est le réserve d’une centaine de tortues terrestres géantes. Jadis menacées d’extinction en raison du braconnage, elles sont aujourd’hui sous haute protection, et les touristes ont la possibilité de les voir de près, puis de les nourrir.


 

Le parc national de Jozani abrite la seule forêt de mangrove naturelle de l’île d’Unguja. Ces arbres et arbustes poussent en dessous du niveau de la mer, lors des marées hautes, et constituent un nid idéal pour des centaines de poissons tropicaux.

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