On dit de Bret Easton Ellis qu’il est l’écrivain de la génération X, c’est-à-dire la mienne. Sa vision du monde, profondément désenchantée, ressemble à s’y méprendre au monde qui nous a été légué quand nous sommes arrivés à l’âge adulte, au tournant des années 1990. Dans Glamorama, un mannequin accroché aux mirages de la célébrité se transforme en dangereux terroriste. Une étude de mœurs déconstruite et chaotique – comme l’est de plus en plus notre monde – à la fois tragique et terriblement divertissante.