De SNL Québec, la comédienne a bondi au Nouveau show, diffusé sur l’Extra d’ICI Tou.tv, puis cet hiver sur ICI ARTV. Côté littérature, elle doit à son frère la découverte d’un grand auteur classique...
En deuxième secondaire, c’était une lecture – en anglais – plus ou moins imposée. Et je le relis régulièrement, surtout l’été. Peut-être à cause du récit des jeux entre gars sur l’île. L’imaginaire de Tom Sawyer m’interpelle. J’ai toujours été fascinée par cet enfant qui pousse sa chance jusqu’au bout, jusqu’à aller à son propre enterrement ! J’aime beaucoup ce personnage de Mark Twain, arrogant, manipulateur, mais en même temps super joueur. Parfois, je rencontre quelqu’un et je me dis : « Ah... lui, c’est un Tom Sawyer ! »
J’avais neuf ans, soit à peu près l’âge du héros, quand j’ai lu ce roman de José Mauro de Vasconcelos. Un garçon se lie d’amitié avec un homme à qui il se confie et avec qui il partage un arbre. J’ai dû m’identifier à lui, car c’était la première fois que je pleurais en lisant. C’est une histoire extrêmement touchante et bien écrite. Ça me fait penser à La vie devant soi, de Romain Gary.
C’était mon premier Alexandre Dumas, un prêt de mon frère, grand fan de l’auteur, comme moi depuis. J’adore son style. C’est à la fois sale et humain. On y trouve de la jalousie, de la traîtrise, de l’ambition et de la vengeance ! Des sentiments qu’on peut ressentir à petite échelle. Je n’ai jamais remis le bouquin à mon frère...
C’est le premier policier que j’ai lu. Je suis très peureuse, surtout le soir dans le noir ! Un jour, une amie, adepte du genre, m’a prêté ce livre de Mary Higgins Clark. J’étais en cinquième ou sixième année, alors c’était tout un défi d’arriver à passer au travers d’une telle brique. Même si je suis trouillarde, j’ai été tellement happée par cette histoire de meurtre d’une actrice que je me devais de poursuivre ma lecture jusqu’au bout. Depuis, je raffole des polars. C’est chaque fois un thrill de découvrir qui a tué qui !
Cette trilogie m’a donné envie de lire. Je le faisais peu jusque-là, à cause d’une légère dyslexie. Philip Pullman y aborde des thèmes tout à fait intéressants qui m’ont éclairée et forcée à me forger une opinion sur la religion, la mort, la perte de l’innocence. Pour moi, c’était plus qu’une œuvre fantastique. Ça m’a aidée dans mon passage à la vie adulte. J’ai été très déçue qu’on n’adapte que le premier tome au cinéma.
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