Votre meilleur souvenir culinaire d’enfance ?
Catherine : Le gâteau des anges de ma grand-mère : ç’a été une révélation quand j’y ai goûté pour la première fois à 10 ans. Et j’aimais le nom !
Luc : Les beignes au sucre de ma mère, qu’elle faisait surtout aux fêtes. J’adorais la regarder. Je l’aidais à faire les trous et je mettais le sucre.
Luc : Le dry martini, à cause de James Bond ! Jeune, quand je regardais ses films, je me disais que ce serait mon drink plus tard. Avant, j’étais plus de l’école gin (Bombay), mais, depuis que j’ai goûté à la vodka québécoise Pur, j’ai changé ma recette. Mais toujours avec des olives !
Catherine : Je ne bois pas beaucoup, mais j’aime les cocktails chauds, comme du rhum chaud au beurre, aromatisé à la cannelle.
Votre aliment réconfort ?
Catherine : Quand on a une fringale, on se fait un potage ou on en décongèle un. On accompagne ça d’un gros bol de popcorn biologique, avec de l’huile d’olive, du sel et de la levure alimentaire, qui donne un petit goût « beurré », en plus d’être remplie de vitamine B.
Sur une île déserte, vous avez droit à trois aliments. Lesquels ?
Luc : Pain, vin, fromage. Je peux tenir un bon moment avec ça !
Catherine : Grenade (mon fruit préféré), roquette et fromage.
L’adresse gourmande dont vous ne pourriez pas vous passer ?
Catherine : Rachelle-Béry [épicerie bio] !
Luc : Comme on habite dans les Laurentides, tout l’été on achète les fruits, les légumes et les fleurs au marché public de Val-David.
Plus récent coup de cœur ?
Catherine : Un livre de recettes, The Green Smoothie Bible, de Kristine Miles [Ulysses Press]. J’aime les smoothies verts. Avec les protéines du kale et les minéraux des épinards, plus les graines de chanvre que j’y ajoute, je trouve ça soutenant.
Luc : J’ai toujours aimé l’osso bucco, et maintenant qu’on s’intéresse au bio, on s’approvisionne aussi en viande bio. Récemment, on a utilisé du bison, et c’était absolument délicieux, à en oublier le veau !
Pour faire plaisir à l’autre, vous lui préparez…
Luc : Un petit-déjeuner. J’aime en inventer.
Catherine : C’est sa spécialité, et ce sont les meilleurs.
Luc : Des fois, ça n’aboutit pas où je pensais, mais bon, elle a survécu !
Catherine : Il y a plein de choses qui lui font plaisir… Luc adore le risotto aux fruits de mer ou aux champignons sauvages. On fait confire nos cuisses de canard nous-mêmes, donc j’en sers souvent avec le risotto. Ou encore un gâteau au chocolat !
L’aliment le plus bizarre que vous ayez mangé ?
Luc : En Martinique, on m’a servi de l’oursin cru. C’est une expérience que je n’ai pas cherché à revivre…
Catherine : Moi, c’était de la méduse crue dans un sushi. Pas aimé du tout !
Vos spécialités à chacun ?
Luc : La mousse de foies de volaille aux pistaches.
Catherine : Le popcorn au caramel. Car je me suis découvert une passion pour les friandises, les bonbons, les chocolats.
Catherine : Les chips !
Luc : On pourrait être membres des Mangeurs de chips anonymes, on est des freaks de chips. Mais pas n’importe lesquelles, les Cape Cod, toutes saveurs confondues.
Vos produits chouchous ?
Luc : Le café Sumatra bio, qu’on m’a fait connaître il n’y a pas longtemps. Je suis un grand buveur de café.
Catherine : C’est vrai qu’il est délicieux. Mais je trouve le café dur sur les nerfs, alors je me rabats sur le thé. Le mélange chaï au coco de DavidsTea me plaît bien.
Votre livre de recettes préféré ? Le film de bouffe qui vous inspire ?
Catherine : J’ai reçu en cadeau le livre-coffret Chasseurs d’épices, d’Ethné et Philippe de Vienne [Éditions Trécarré]. C’est fantastique, leurs recettes sont savoureuses et nous font voyager autour du monde.
Luc : Après avoir vu le film Julie et Julia, j’ai commandé les deux livres de Julia Child. J’ai préparé son fameux bœuf bourguignon : c’est long, mais le résultat est extraordinaire. Sa soupe à l’oignon aussi.
Leurs restos préférés à Montréal
Luc : L’Express. J’y vais depuis plus de 20 ans – je commande presque toujours les raviolis maison.
Catherine : Soy. Pour les dumplings et la sauce au gingembre.
Le bistro Orange & Pamplemousse, à Saint-Sauveur. On y sert des repas toute la journée, mais nous adorons y aller au petit-déjeuner.
Au Petit Poucet, à Val-David. Un endroit mythique, spécialisé dans le jambon fumé. C’est devenu une tradition pour nous.
Lou smoked meat, à Saint-Sauveur. La viande fumée est hallucinante, à rendre Schwartz’s jaloux !
Le Carol à gogo, à Saint-Sauveur. Un resto-bar sympathique, quand on veut un repas festif, dans une super ambiance.
Le Rouge tomate, à Saint-Sauveur. Une boutique de pâtes fraîches où on trouve aussi de délicieuses olives farcies.