« Mes vieux traumatismes sont remontés. » — Myriam, 29 ans, en couple depuis 7 ans
Quand la panne de libido a frappé il y a quatre ans, Myriam a pensé que c’était une mauvaise passe. Mais son désir s’est obstiné à hiberner. La situation s’est même détériorée: « Mon chum se montre respectueux, mais moi j’en porte le poids. J’ai peur de ne pas le combler et qu’il finisse par se détacher. Chaque accroc prend des proportions démesurées. »
Ils discutent ouvertement de « son » problème, mais le sujet reste délicat. Elle doute qu’il puisse comprendre et craint qu’il la croie paresseuse. Ses différentes thérapies n’ont rien donné. Elle a tout de même réussi à faire des liens: « Je pense que ma baisse de libido a été déclenchée par ma prise de poids. Ça a joué sur mon estime. »
Les souvenirs d’une agression sexuelle ont resurgi dernièrement. Depuis, elle n’a plus envie qu’on la touche. « C’est dur d’expliquer pourquoi ça m’affecte 20 ans plus tard. Va-t-on me prendre au sérieux? »
Son chum lui demande souvent ce qu’elle aimerait au lit. « Ça ne m’intéresse juste pas. Je finis par abdiquer pour maintenir la relation. Je fais l’amour de façon mécanique. » Elle compte à nouveau consulter pour trouver une solution: « Mes problèmes sexuels ont un effet domino. Je compense en mangeant mes émotions. Si je pouvais les résoudre, ça règlerait bien des affaires dans ma vie. » À LIRE: 10 trucs pour retrouver sa libido