«C’est la première fois qu’une pièce présentée sur une scène québécoise est presque entièrement interprétée par une distribution noire. Je suis vraiment heureuse de participer à cet événement historique. J’espère qu’il aura un grand écho et incitera plus de créateurs d’ici à oser la diversité.»
«L’histoire, qui se déroule dans le Chicago des années 1950, parle des rêves déçus et des disputes d’une famille afro-américaine démunie, au moment où elle est sur le point de recevoir la prestation d’assurance du patriarche décédé. Les femmes y sont fortes et ambitieuses. Leurs interactions mènent à plusieurs pistes de réflexion sur l’identité noire et le besoin d’émancipation.»
«La ségrégation n’existe plus aujourd’hui, mais on ne peut que constater que le racisme et les préjugés subsistent encore partout en Amérique du Nord. L’œuvre s’intéresse aussi à un questionnement intemporel: l’argent et l’ambition rendent-ils vraiment plus heureux?»
Héritage, du 4 septembre au 5 octobre au théâtre Jean-Duceppe, à Montréal.
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