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Copie carbone de sa mère, Jane (Birkin), demi-sœur de Charlotte (Gainsbourg), fille de réalisateur (Jacques Doillon), Lou Doillon, 30 ans, a longtemps cherché sa voie. Mannequin pour Givenchy, actrice dans des films peu vus, abonnée aux tapis rouges, Lou était ce que ses compatriotes appellent une pipole, connue pour ce qu’elle est plus que pour ce qu’elle fait. Était, car, depuis l’automne dernier et à la surprise générale, avec Places, Lou a montré qu’elle avait une voix. Ce premier album a vu le jour grâce à un ami de la famille, Étienne Daho. Il l’a convaincue de mettre en chansons ses désillusions professionnelles et ses ratés amoureux. J’ai rencontré Lou lors de son passage à Montréal, et je l’ai trouvée vraie, touchante, en paix avec elle-même. « La musique m’a sauvé la vie », m’a-t-elle simplement avoué. « D’aucun pays ni d’aucun homme je ne serai jamais l’esclave », chante Lou (en anglais) d’une voix écorchée sur des arrangements folk et organiques. Sa consécration aux Victoires de la Musique (interprète féminine de l’année) le confirme : il y a une place pour elle.
Festival Osheaga, le 3 août, au parc Jean-Drapeau.
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