L’auteur : CS Richardson, né en Saskatchewan, graphiste dans l’édition pendant 25 ans. En 2007, avec La fin de l’alphabet, délicieuse fable devenue best-seller international, il obtient le Prix du Commonwealth pour un premier roman.
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Pourquoi écrire ? « Je voulais relever de nouveaux défis », dit-il, attrapé à Toronto, tout juste de retour de vacances. « Ayant longtemps côtoyé les meilleurs écrivains, nul doute que leur talent m’a poussé à essayer à mon tour de raconter des histoires... Si, en me lisant, on ressent des émotions, tristesse ou joie, je me dis que j’ai atteint mon but. »
L’empereur de Paris, son deuxième livre, possède la même grâce magique que le premier et rappelle le climat de L’ombre du vent, livre-culte de l’espagnol Carlos Ruiz Zafón.
Le décor : Paris, début du 20e siècle.
Les personnages : Octavio, boulanger dyslexique, collectionneur de livres qu’il range par couleurs ; Isabeau, jeune femme défigurée par un accident, restauratrice de tableaux au Louvre ; Henri, bouquiniste, fils et petit-fils de bouquiniste.
Autour d’eux, le destin entrelace événements (incendie, inondation, Première Guerre mondiale), coïncidences, chassés-croisés, émois amoureux et, enfin, la rencontre prédestinée (avec l’empereur du titre ? réponse dans le roman !).
À souligner, l’impeccable traduction de Caroline Lavoie.
Alto, 328 pages.
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