Le Musée d’art contemporain de Montréal vous consacre une rétrospective qui couvre plus de 70 ans de création…
« J’en suis très flattée, surtout que son commissaire, Mark Lanctôt, a une vision intéressante ; le résultat sera différent de ce qu’on a déjà vu. Toutes les formes d’art que j’ai touchées y seront explorées : danse, sculpture, art conceptuel, peinture. Il y aura une cinquantaine d’œuvres au total, et des performances de jeunes artistes. »
Vous êtes la seule signataire du Refus global, ce manifeste qui a ébranlé le Québec en 1948, à encore créer et exposer. Serait-ce le secret de votre longévité ?
« [Rires] Je ne fais pas de sport, mais je peins tous les jours, c’est ce qui me passionne par-dessus tout. C’est terrible de n’avoir rien à faire ! À l’époque du Refus global, notre groupe voulait défoncer les barrières qui freinaient les nouvelles idées, que ce soit en création ou dans la vie. Aujourd’hui, le Québec est beaucoup plus ouvert, mais, en création, la difficulté à se renouveler demeure. »
Françoise Sullivan, au Musée d’art contemporain de Montréal jusqu’au 20 janvier 2019.
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