Cas de figure classique : le dimanche soir, en regardant la télé, on s’installe avec tout son attirail et on enclenche l’opération « manucure ». Lime, repousse-cuticules, coupe-ongles, gel exfoliant, crème émolliente, couche de base, vernis, couche de finition… Pour peu, on se croirait l’égale d’une pro. On s’imagine maîtriser la technique dans toute sa subtilité, mais on retombe vite de son nuage quand, le lendemain ou le surlendemain, on repère le premier accroc. Tout de suite, on jette la serviette et on peste en maudissant la marque de son vernis. Mais ce n’est peut-être pas lui le véritable responsable…
Janice Collette, gérante régionale est-canadienne chez OPI, explique que dans la majorité des cas, un tel problème est imputable à la propreté de l’ongle. « Si, en surface de l’ongle, se trouvent des traces de corps gras – huiles, lotion ou crème –, l’adhérence des vernis risque d’être sévèrement compromise », précise-t-elle. Donc, avant l’application de la couche de base, assurez-vous de bien assécher vos ongles. Pour vous aider dans cette besogne, des produits neutralisants sont vendus sur le marché (chez OPI, la formule est appelée ChipSkip). Leur rôle ? Dissoudre toute trace huileuse ou graisseuse et ainsi assurer aux vernis – couches de base et de finition comprises – une adhérence décuplée.
Une autre astuce, offerte par Angela Tyler, manucure au Spa Avanti, à Montréal : « Elle est révolue l’époque où l’on faisait longuement tremper ses mains dans l’eau pour les nettoyer à fond avant de les manucurer. Puisque dans les 12 à 24 heures suivant l’application du vernis, l’eau absorbée par les ongles s’évapore et fait décoller le vernis. » Selon elle, un lavage rapide, sous un jet d’eau tiède, fait beaucoup mieux le travail.