Ceux qui me connaissent (ou qui me suivent sur Pinterest!) ne seront pas surpris. Le Japon exerce sur moi, depuis toujours, un magnétisme puissant. Son histoire, ses codes sociaux, sa complexité, son esthétique, sa gastronomie, son rapport à la nature, pour ne nommer que ça, me fascinent. Dans une autre vie, j’ai dû vivre là, c’est certain.
Juste pour vous dire, moi qui ne regarde jamais un film deux fois, j’ai bien dû écouter Traduction infidèle (Lost in Translation – un film avec Scarlett Johansson et Bill Murray, réalisé par Sofia Coppola en 2003) au moins quatre fois… Pour l’histoire, bien sûr, que je connais par cœur et qui m’émeut chaque fois, mais surtout parce que j’aime par-dessus tout m’imprégner de ses images grouillantes et éblouissantes de Tokyo et de ses environs. Même les cours d’Ikebana, cet art floral traditionnel japonais, ne sont pas loin dans ma liste de choses à faire avant de mourir… C’est pour vous dire.
Mais revenons à ce jardin japonais. Tout au fond de ma cour, j’y planterais des bambous d’une bonne hauteur (certains sont rustiques ici, dont le phyllostachys doré, et peuvent atteindre une hauteur impressionnante), devant lesquels se dresserait un bassin d’eau, rectangulaire, en pierre grise. Coiffé d’une petite cascade au chuintement apaisant, il serait rempli de carpes koïs au lent ballet majestueux, et de magnifiques lotus d’eau.
À côté des grosses roches qui jalonnent déjà l’espace, je disposerais plein de petits galets plats. Plusieurs autres végétaux seraient plantés le long de petits chemins sinueux, dont des cyprès King Tut (mes favoris!), un magnolia et, bien sûr, un cerisier. Ahhh… Je sens déjà ma pression baisser d’un cran.
Pour achever ma vision et poursuivre mon incursion nippone en sol montréalais, je me promets de retourner visiter le magnifique jardin japonais du Jardin botanique et d’aller faire un tour au Musée de Pointe-à-Callière, qui présente, du 17 mai 2012 au 31 mars 2013, la collection personnelle du Dr Richard Béliveau (bien connu pour ses travaux sur le cancer). L’exposition, intitulée Samouraïs, regroupe armures et objets utilitaires de ces guerriers esthètes disparus vers la fin du 19e siècle.
Et vous, à quoi ressemblerait votre jardin de rêve? Pour vous inspirer : 5 jardins thématiques et Les 10 plus beaux jardins du Québec.
À venir : mes coups de cœur au retour du SIDIM, qui se tiendra les 24, 25 et 26 mai prochains à la Place Bonaventure, et mes impressions au sujet de la nouvelle boutique Crate & Barrel, qui ouvrira ses portes au public jeudi prochain au Carrefour Laval.