Chacun son cinoche

Étudiant de carrière

Ça fait du bien de regarder ailleurs pour voir ce qui se fait.

Hier soir, une amie parisienne débarque de l’avion pour prendre son bain de foule et de manifs à Montréal.

Il novembre sur Paris, temps de canard, « ça caille ». Vivement le Québec pour jouir de l’été. Le monde à l’envers…

Parmi les activités suggérées pour passer la semaine, manifs en tout genre, notamment celle du 22 juin.

– Et vos étudiants, ils font la grève pourquoi?

– Pour maintenir le gel des frais de scolarité.

Ah bon! (Cette amie a trois enfants et héberge toujours le petit dernier qui est étudiant à l’université). Chez nous, c’est pas cher l’université -j’ai payé 700 euros pour mon fils cette année- et les gens s’inscrivent même s’ils n’étudient pas.

Ah?

Mais oui, ils s’inscrivent pour les avantages: tu as droit à la sécurité sociale et toutes sortes de rabais lorsque tu es étudiant. Alors, on a beaucoup d’étudiants en théorie mais beaucoup moins dans les faits.

Je me demande ce qui est le mieux: être un faux étudiant ou un vrai décrocheur universitaire?

À lire, ce texte de l’économiste Pierre Fortin sur ce thème dont on parle beaucoup au secondaire, mais très peu dans les études supérieures. Pourtant, le tiers des étudiants inscrits au bac au Québec, décrochent avant d’obtenir leur diplôme. Et j’aime la conclusion de ce texte qui lance quelques pistes d’explications: « Je pense que les étudiants ont absolument raison de remettre en question la gestion des universités québécoises. »

non-a-la-hausse
Caricature: Garnotte, Le Devoir

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