Générale

Ça prend pourtant pas une 100 watts

J’ai déjà parlé dans mon canard préféré du film Chercher le courant, un petit bijou de documentaire militant qui nous amène descendre la rivière Romaine et se place dans le chemin d’Hydro-Québec quant à la question des barrages. Roy Dupuis tient le rôle de Richard Desjardins dans l’Erreur Boréale et sonne l’alarme. Et ça ne prend pas une 100 watts pour comprendre qu’Hydro va pédaler fort pour renverser le courant. Ils ont déjà révisé leurs coûts au kWh à la baisse depuis le lancement du film en janvier.

Mon estimé collègue Jean-François Lisée a écrit le texte le plus pertinent et percutant sur ce film hier, dans son blogue. Il se réfère à son passé politique et analyse le documentaire de ce point de vue. Il lui prédit un impact aussi important que l’Erreur Boréale sur l’opinion publique. Le journaliste économique Pierre Duhamel lui répond aujourd’hui (sans avoir vu le film…). Et Lisée en rajoute une couche. Bref, y’a de la tension sur les lignes.

Je suis en contact avec l’un des réalisateurs, Alexis de Gheldere (le film sur Léon, c’est lui le papa!), et lui-même trouve le débat « intense ». Bien contente pour lui qui a investi tout ce qu’il avait en temps, énergie et argent sonnant et trébuchant dans ce film qui récolte des ovations et des prix partout où il passe.

Le film est à l’affiche en prolongation jusqu’au 20 février au cinéma du Parc et dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois, le 25 février à l’ONF. Vous le verrez sans doute à la télé un jour si un diffuseur public ose l’acheter.

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