Générale

Pollution sonore

Chaque année, surtout l’été, il me semble que le niveau sonore augmente. Ce n’est pas une illusion. Selon l’OMS, nous vivons en permanence avec une gêne modérée question décibels. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, il y a 4 fois plus de bruit que ce qui est recommandé dans les villes, soit 50 décibels.

Hier, j’achetais un simple cornet de crème glacée chez Meu-meu, sur la rue Saint-Denis, et mon niveau d’anxiété était palpable, palpitations et tout. La radio commerciale, les machines à fabriquer la crème glacée molle, la réfrigération et le bruit de la rue, les clients qui parlaient forts, la cacophonie totale et un anti-climax en matière de « pause plaisir ». J’ai beau être hyper-sensible, je suis certaine que je ne suis pas la seule à ressentir un stress grandissant face au bruit.

Je me suis couchée hier soir complètement épuisée par une journée au centre-ville, happée par une fatigue nerveuse provoquée par le bruit des camions, des sirènes, des foules acclamant le CH dans les bars, les musiques diverses dans les boutiques, souvent agressantes, enterrant les possibles échanges de conversation.

Et je me suis souvenue de ce site fabuleux visité cette semaine. Vous y trouverez de quoi vous sensibiliser à cette nouvelle forme de pollution très sous-estimée: le bruit. Trois volets sont déjà sur le site, la ville, la banlieue et la nature. L’ermitage fera son arrivée mi-juin. En attendant, un superbe travail de terrain d’Alexandra Guité, la réalisatrice/scénariste. Vous n’entendrez plus la vie de la même façon.

ps: Autre sens, autre film documentaire dont je vous ai déjà parlé, sur Artv samedi à 21h30: « Offre-moi ton corps », sur le rapport au corps en photographie. Très réussi.

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