À vos espadrilles
Une heure de course équivaudrait à pas moins de sept heures de vie supplémentaires, nous indiquent les résultats d’une récente étude américaine. Et nul besoin de s’entraîner pour le marathon pour profiter de ces bienfaits: courir de deux à quatre heures par semaine suffirait pour atteindre le plafond de trois années de vie supplémentaires. D’ailleurs, même un jogging occasionnel et modéré de cinq minutes contribuerait à accroître un peu notre longévité. Ça serait un peu fou de s’en passer, non?
Source : Progress in Cardiovascular Diseases
Des végétaux pour la santé mentale
Avons-nous besoin de nouvelles raisons pour manger betteraves, haricots, épinards et asperges? Consommer des végétaux régulièrement serait aussi excellent pour la santé mentale, particulièrement celle des femmes. Dans une vaste étude australienne, menée auprès de 60 000 personnes âgées de 45 ans et plus, on a constaté que celles qui consommaient 3 à 4 portions de légumes tous les jours réduisaient de 12 % leur risque d’être stressées. Avec 5 à 7 portions quotidiennes, la réduction était de 23 %. Encore un peu de salade?
Source: Université de Sidney
Lasse de devoir aller au petit coin la nuit?
Manger moins salé pourrait aider, selon une étude japonaise. Les participants ont été invités à réduire leur consommation de sel pendant 12 semaines. Ceux qui y sont parvenus ont aussi vu leurs allers-retours aux toilettes passer en moyenne de 2,3 à 1,4 par nuit, améliorant du coup la qualité de leur sommeil. La nycturie (le fait de devoir faire pipi souvent la nuit) est plus fréquente après 60 ans, mais elle affecte des gens de tous âges.
Source : European Association of Urology
10 ans!
C’est la différence d’espérance de vie entre les plus riches et les plus pauvres aux États-Unis. Depuis 2001, les plus défavorisés ont fait du surplace en matière de longévité, tandis que les mieux nantis ont gagné deux ans.
Source: The Lancet
Sèche tes pleurs
Prendre soin d’un nouveau-né qui pleure beaucoup est éprouvant. Les parents dans cette situation peuvent se consoler en se disant qu’ils ne sont pas les seuls. L’analyse d’une trentaine d’études menées auprès de 8 700 bébés a permis de conclure qu’avec les poupons britanniques et italiens, ceux du Canada pleurent davantage que dans d’autres pays. Le tiers des poupons d’ici souffrent de coliques – trois heures de pleurs par jour, au moins trois fois par semaine –, contre seulement 5 % au Danemark. Pour l’instant, les scientifiques ne sont pas en mesure d’expliquer cet écart, mais ils confirment que les larmes diminuent à partir de l’âge de trois mois. Courage, les parents!
Source : The Journal of Pediatrics
C’est la faute au foie
Certaines personnes ressentent moins que d’autres les bienfaits de l’exercice physique. Elles ont beau s’activer, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Des chercheurs japonais croient avoir trouvé la coupable : la sélénoprotéine P, une protéine sécrétée par le foie. Des tests réalisés sur des souris, puis sur un groupe de 31 femmes, révèlent qu’une concentration élevée de cette protéine dans le sang – c’est souvent le cas chez les gens atteints de diabète de type 2 – annule les effets de l’exercice. Cette découverte pourrait mener à la mise au point d’un traitement pour aider le corps à mieux répondre à l’activité physique.
Source: Medical News Today
À bien y penser…
Face à la distributrice, ça prend parfois bien de la détermination pour faire un choix santé ! Et si la machine elle-même nous donnait un petit coup de pouce ? Misant sur la préférence humaine pour la gratification instantanée, des experts du Rush University Medical Center, à Chicago, ont conçu un appareil qui lance un décompte de 25 secondes avant de distribuer croustilles, chocolats et autres bonbons. Pendant ce délai, le consommateur peut réviser son choix. Le stratagème a permis d’augmenter les ventes de collations santé de 2 % à 5 %.
Source: Rush University Medical Center
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