Bien-être

Laurence Vincent Lapointe, l’athlète qui sait ralentir

Laurence Vincent Lapointe figure parmi les plus rapides au monde lorsqu’elle fend l’eau sur son canoë. L’athlète de Trois-Rivières vient de décrocher l’argent aux Jeux olympiques de Tokyo. La pression, elle connaît ! Apprendre à la supporter fait partie de son entraînement.

Ma façon de garder le cap au quotidien

J’évite de me projeter trop loin dans le temps. S’inquiéter des résultats d’une épreuve qui aura lieu dans plusieurs mois, c’est de la spéculation. Ce n’est pas basé sur les faits. Pour faire baisser le stress le jour d’une compétition j’ai besoin d’être entourée et de parler. Je deviens même très bavarde, alors que je suis de nature plutôt introvertie ! Si je m’isole, je suis trop dans ma tête. Ce n’est pas le moment de me questionner sur ce que j’aurais dû faire autrement pour me préparer. Il est trop tard. Je me répète donc que je m’entraîne depuis des mois et que je suis prête. Et juste avant la course, je danse au son de la musique dans mes écouteurs. J’écoute de tout : du hard rock, des chansons des années 1950, du disco… L’important, c’est que ça bouge !

Ce qui me permet de décrocher

J’aime beaucoup les activités manuelles, comme l’aquarelle ou le tricot. Je suis alors complètement absorbée par ce que je fais et j’entre dans un état proche de la transe.

Mon truc pour bien dormir

Si quelque chose me tracasse, je fais le choix conscient de remettre cette réflexion au lendemain. Je pratique aussi une forme d’autohypnose : je bouge lentement les yeux de gauche à droite dans la pénombre, tout en centrant mon attention sur ma respiration, lente et profonde, comme si je dormais déjà. Ça marche à tout coup.

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