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Société

Rentrée scolaire: pour une année sans intimidation

Vous avez une écœurantite à force d’entendre parler d’intimidation? Les jeunes aussi! Mais ce qui les répugne le plus, c’est d’en vivre. Voici 5 conseils pour les épauler.
Mylène Tremblay
Rose Larcher, 15 ans

L’heure de la rentrée a sonné. Votre jeune (ou celui de votre sœur, de votre amie, de votre conjoint) a retrouvé ses petits ou grands copains. Jusqu’ici tout va bien! Mais s’il fallait que l’un d’entre eux se retourne contre lui (pour une broutille, une mesquinerie, une jalousie) et qu'il se fasse intimider, ou pire, se mue en intimidateur, comment réagiriez-vous?

Les chiffres ont de quoi frapper l’imaginaire: jusqu’à un enfant sur cinq vit de l’intimidation à l’école. Le gros du fléau survient en première et deuxième secondaire, alors que les jeunes ont entre 12 et 14 ans. Et c’est souvent autour de la rentrée que les crises se manifestent, que les problèmes identitaires ou d’intégration se révèlent. Heureusement, les recherches démontrent qu’après 14-15 ans, ça se calme.

En attendant, voici comment prévenir le bobo (tiré des 5 suggestions de l’organisme Ensemble… pour le respect de la diversité):

1) Définir ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas

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L’intimidation s’exprime souvent par des insultes à répétition, de l’humiliation, de l’abus de pouvoir, des menaces et de la violence physique. Il ne s’agit plus de badinage ou d’une chicane entre amis. Elle peut se déployer jusque dans les médias sociaux. L’intervention des adultes est nécessaire.

2) Garder le contact avec l’école et les professeurs

 

Les études démontrent clairement que la lutte contre l’intimidation passe par un environnement ouvert au sein duquel les élèves se sentent en sécurité.

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Il faut s’informer sur les problèmes présents dans nos écoles et collaborer avec le personnel scolaire pour y faire face.

3) Savoir lire entre les lignes

Les enfants ne dénoncent pas nécessairement les actes d’intimidation dont ils sont victimes : il faut donc être en mesure d’en déceler les signes. Il peut s’agir d’égratignures, d’ecchymoses ou de la perte d’effets personnels qu’ils expliqueront de façon nébuleuse. Résultats scolaires qui chutent radicalement, douleurs à l’estomac, absence d’amis qui viennent à la maison, refus de retourner à l’école sans explication valable sont d’autres signaux d’alarme qui indiquent que quelque chose ne va pas.

4) Être à l’écoute de ce que les enfants ont à dire

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Il faut encourager les enfants à parler de leur vie à l’école, de ce qu’ils font, des amis avec qui ils jouent, ou mangent le midi, et ainsi comprendre leur réseau d’appartenance au sein de l’école. Tout parent doit se préparer à l’éventualité que son enfant puisse être une victime ou un intimidateur et parfois même les deux.

5) Enseigner l’empathie et savoir la démontrer

Les enfants sont souvent témoins de l’intimidation de leurs pairs, mais interviennent rarement pour la stopper. Apprenez à votre enfant à la dénoncer autour d’eux et à cesser d’être des témoins silencieux. L’empathie est une valeur qui s’apprend par l’exemple. Au minimum, il faut encourager les enfants à aller vers un adulte et à rapporter ce qui s’est passé.

Pour en savoir plus :

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Visitez le site de l’organisme Ensemble… pour le respect de la diversité (nom que prendra bientôt la Fondation de la Tolérance).

Lisez l’enquête en milieu scolaire que je signe ce mois-ci, L’intimidation, ça va faire!

Et vous, quels conseils donneriez-vous ? Écrivez-nous!

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