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Société

Intimidation : on fait quoi?

Les actions à poser en 7 points pour protéger nos enfants contre l’intimidation.
Par Mylène Tremblay
Intimidation : on fait quoi?

Photo: Maude Chauvin

Les actions à poser en 7 points pour protéger nos enfants contre l’intimidation.

1. On réagit vite. Votre enfant se fait intimider ? Informez la direction de l’école et exigez une réponse dans les 48 heures. Si celle-ci tarde à venir, envoyez un courriel, copie conforme au directeur de la Commission scolaire. Après plus de 48 heures sans retour, contactez le Protecteur (« ombudsman ») de l’élève.

2. On suspend l’intimidateur à l’école (et non à la maison!). Cette procédure, inspirée du Norvégien Dan Olweus, chercheur pionnier sur le school bullying, prévoit aussi une probation intensive de l’élève – qui doit se rapporter entre chaque cours à un intervenant, – un soutien à la victime, une intervention auprès des parents de l’agresseur et de la victime, et une intervention auprès des témoins – pour les inciter à quitter les lieux et à signaler l’agression.

3. On forme et on aide les enseignants. Tous les jours, des scènes d’intimidation se déroulent sous leurs yeux. À défaut de savoir comment intervenir, ils les ferment. « Il n’y a pratiquement pas de formation donnée à ce sujet dans les universités, lance Égide Royer. Alors que les statistiques – de 6 % à 10 % de jeunes intimidés – la justifieraient amplement. »

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4. On oublie la « Tolérance zéro ». Ce « message d’adulte » n’apporte aucun outil, ni aux élèves ni à leurs profs. « Les recherches sont claires : la répression ne donne rien. Mieux vaut investir dans la prévention », expose Marc St-Pierre, de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord.

5. On implique les jeunes. « Les jeunes savent que l’intimidation, ce n’est pas bien, avance Anne Lagacé Dowson, de la Fondation de la tolérance. Demandez-leur qui est contre, tous lèveront la main. Mais les mobiliser, c’est autre chose. »

Adolescents Photo : Lesli Whitecotton/Unsplash

6. On évite à tout prix la médiation. « Mettre la victime et son agresseur face à face, c’est de la folie furieuse ! Parce qu’ici il y a une relation de pouvoir », soulève Égide Royer, expert en prévention de la violence et en adaptation scolaire.

7. On assure aux jeunes un point de contact avec un professionnel de la santé mentale : « Sachant que 10 % à 15 % des ados vont vivre des problèmes de santé mentale, chaque école secondaire devait avoir au moins une personne formée pour les traiter. »

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