Francine Brûlé, propriétaire Les Enfants Terribles
L’ambition m’a donné la passion, et la passion est devenue mon ambition.
Ayant grandi dans un milieu plutôt défavorisé, j’ai privilégié très tôt l’entrepreneuriat pour quelques raisons qui me semblaient évidentes: je ne tenais pas en place sur les bancs d’école, j’étais impatiente d’entrer dans la vie active et j’avais une personnalité de meneuse. Si ma première volonté était certes de me sortir de la pauvreté et, surtout, d’assurer une sécurité financière à ma famille, je me suis rapidement passionnée pour tout ce que j’ai entrepris et pour les personnes avec qui j’ai eu la chance de collaborer.
En travaillant avec une rigueur toujours enthousiaste à l’accomplissement de mes projets, j’ai appris qu’il n’y a pas de limite à l’innovation dans la manière d’entreprendre, peu importe l’origine culturelle ou sociale, ou l’âge, que ce soit une première ou une deuxième carrière.
Si à 53 ans, après 30 années à la tête d’entreprises fructueuses dans le milieu de la mode, j’ai décidé de me lancer dans l’inconnu en restauration (Les Enfants Terribles, Soubois), c’est certainement par passion, et par désir de grandir avec ceux et celles qui m’entourent, en premier lieu mon partenaire et mes fils – avec qui j’ai autant de plaisir à leur apprendre qu’à découvrir.