Société

Un vent de rébellion en Chine et autres nouvelles féminines

Des Chinoises qui rejettent les diktats de la société patriarcale, une pilote inspirante et autres nouvelles des femmes d’ici et d’ailleurs.

Rébellion femmes chinoises

Photo : Unsplash

Un vent de rébellion en Chine

Entretenir un mari, des enfants et une maison ? Non merci ! En Chine, de plus en plus de jeunes femmes résistent aux pressions d’une société qu’elles jugent patriarcale et oppressive. Les plus radicales d’entre elles se joignent à la communauté informelle « 6B4T » sur les réseaux sociaux, un mouvement en pleine expansion qui rejette le mariage, les relations amoureuses et sexuelles, la maternité, l’achat d’objets jugés sexistes (maquillage, talons hauts) et la discrimination à l’égard des femmes célibataires. Ce vent de révolte ne passe pas inaperçu dans ce pays où, jusqu’à la fin des années 1990, la quasitotalité des femmes étaient mariées avant l’âge de 30 ans. Le gouvernement y voit une menace pour sa démographie, sa croissance économique et son système de retraites.

Source : TV5 Monde

Photo : Getty Images

Tour du monde en solo

« À travers les jouets, les noms de rue, les cours d’histoire et les films, les garçons apprennent qu’ils peuvent devenir scientifiques, astronautes, PDG ou présidents. Les filles sont plutôt encouragées à être belles, gentilles, serviables et douces. Avec mon vol, je veux montrer aux jeunes femmes qu’elles peuvent faire preuve d’audace, d’ambition et réaliser leurs rêves. » – Zara Rutherford, pilote belgo-britannique âgée de 19 ans, devenue la plus jeune femme à faire le tour du monde en vol solitaire, en janvier dernier.

Source : CBC

57%

C’est le pourcentage de Canadiennes qui se déclarent féministes aujourd’hui. Un bond prodigieux quand on sait qu’elles étaient 34 % au début des années 2000.

Source : Sondage Environics

victimes oubliées

Illustration : iStock.com

Des victimes oubliées

Plus d’une tentative de suicide sur 10 serait attribuable à la violence psychologique qu’exerce le conjoint ou l’ex de la victime, révèle un rapport du Projet européen sur les suicides forcés, remis à la Commission européenne à la fin 2021. Près de 1 140 Européennes ont ainsi été poussées à commettre l’irréparable en 2017, dont 209 en France seulement.

L’Hexagone est d’ailleurs devenu en juillet 2020 le deuxième pays, après l’Inde, à reconnaître l’acte de pousser quelqu’un au suicide comme une infraction condamnable par la loi. Mais peu de plaintes ont été déposées depuis, faute de sensibilisation de la population à ce phénomène.

Source : Libération

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