Le type de cheveux n’a aucune influence sur les pellicules puisqu’il ne s’agit pas d’un trouble capillaire. En fait, les pellicules constituent plutôt un problème cutané causé par un champignon nommé Pityrosporum ovale. Sous l’effet du stress, de la chaleur, de la transpiration, de l’usage de produits coiffants très alcoolisés ou de shampooings trop abrasifs, ce champignon va accélérer le renouvellement normal des cellules et desquamer le crâne. Non traitées, les pellicules peuvent alors provoquer des démangeaisons, de l’irritation et même la chute des cheveux. Malheureusement, cette affection est chronique, mais avec des produits traitants, on peut contenir le problème.
Les médecins recommandent de gérer les épisodes de crise en utilisant des shampooings traitants à base de goudron, d’acide salicylique, de zinc ou de soufre. Quand on a les cheveux gras, on opte pour des formules antipelliculaires claires comme Nizoral, T-Gel de Neutrogena ou Kertyol de Ducray. Ces produits alourdissent moins les cheveux que les shampooings-crèmes (Selsun Blue ou Head & Shoulders), recommandés aux personnes souffrant de pellicules sèches.
Les dermatologues distinguent deux sortes de pellicules : les sèches et les grasses. Les premières ont tendance à tomber en flocons sur les épaules et sont causées par un cuir chevelu sec. Les secondes vont plutôt s’agglutiner à la racine des cheveux et apparaître quand les pores du cuir chevelu sécrètent trop de sébum.
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