C'est peut-être la toute première inscription à une course.
C'est peut-être la 87ème.
On a coché "5km".
Ou "50km".
On y va tout seul, en électron libre, ou avec des copains, en gang de fous.
Ça n'a aucune importance; c'est la même excitation effervescente au moment de cliquer sur "envoyer".
BZZZZIT!
Le même "buzz" qui baigne dans le bienheureux déni des rigueurs de l'entraînement qu'il faudra faire pour assumer ce moment d'euphorie.
C'est aussi un engagement. On a cliqué, on le fait (et c'est une maudite bonne motivation pour respecter nos entraînements).
Je ne sais plus qui a dit que courir un marathon, c'était comme un accouchement, il fallait avoir oublié les douleurs du premier pour envisager un second.
Je ne sais plus qui a aussi dit que le bonheur c'était "une mémoire défaillante et une excellente santé".
Deux qualités essentielles pour un coureur.
J'ai hâte de lire le récit de vos impulsions euphoriques, et je laisse le dernier mot à Oscar Wilde (un grand coureur, à n'en point douter); "je résiste à tout, sauf à la tentation".
Un clic est si vite arrivé.
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