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Dans les coulisses de L’avenir nous appartient, avec Émilie Perreault et Monic Néron

L’émission L’avenir nous appartient revient sur les ondes de Télé-Québec cet hiver, les jeudis à 21h

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Nouveaux sujets, même concept : avec la bienveillance et la complicité qui les caractérisent, les journalistes Émilie Perreault et Monic Néron braquent une fois de plus leur caméra sur les failles de notre société et sur ceux et celles qui se sont donné la mission d’y remédier. Une démarche inspirante et rigoureuse, fondée sur des pistes de solution concrètes, qui laisse entrevoir l’espoir d’un monde meilleur. Un regard sur des sujets parfois pénibles – mais toujours importants – qui fait du bien, dans le contexte actuel agité et difficile.

Que nous réserve la nouvelle saison de L’avenir nous appartient ?

Monic : On s’attaque à de gros enjeux comme la violence conjugale, l’exploitation sexuelle des ados, la haine en ligne, la pornographie juvénile, la détresse masculine, la fatigue parentale, la pénurie de main d’œuvre ou la crise climatique. Même sur ces thèmes sombres, on a trouvé de l’espoir, de la lumière, des initiatives inspirantes auxquelles s’accrocher.

Émilie : On reste dans la continuité de ce qui a bien fonctionné dans la première saison, mais on s’est permis de faire des reportages plus longs quand certains sujets nous semblaient mériter plus de temps. C’est le cas de la violence conjugale, par exemple. Monic et moi sommes très préoccupées par le phénomène des féminicides et de la violence conjugale, qui est malheureusement plus que d’actualité. La nouvelle saison commence donc avec une émission spéciale y étant consacrée et on peut la voir ou revoir sur telequebec.tv.

Le journalisme de solution que vous pratiquez dans cette émission a-t-il un impact sur notre société ?

Émilie : Oui ! Je ne dis pas qu’on va changer le monde, mais c’est important d’aborder certains sujets pour conscientiser les gens. Monic et moi avons été précurseures dans la voie du journalisme constructif, et le succès de l’émission prouve que les gens en ont besoin.

Monic : Je suis convaincue que c’est un modèle de journalisme qu’on va voir de plus en plus. Les idées qu’on met de l’avant dans nos reportages ont le pouvoir de nous faire réfléchir et de nous faire changer nos comportements. À petite et à grande échelle.

Quels sujets vous ont le plus marquées ?

Émilie : J’ai été bouleversée par ma rencontre avec une personne victime de violence conjugale. Elle a accepté de parler à visage découvert malgré tous les risques que cela représente. Je pense qu’elle va ouvrir les yeux de beaucoup de gens sur ce problème de société. J’ai aussi été fascinée par la visite d’une entreprise libérée dans la région de Chaudière-Appalaches. Les employés s’y autogèrent sans patron et ça marche ! C’est, selon moi, une belle alternative au capitalisme. La preuve qu’on peut abolir les mécanismes de contrôle et faire confiance aux gens.

Monic : Pour ma part, j’ai été très marquée par une discussion avec Janette Bertrand sur la façon dont on traite ceux qu’elle appelle « les vieux ». Nous avons tellement à apprendre de cette grande dame ! J’ai aussi aimé parler d’anxiété avec Michel Charette, d’identité autochtone avec Michel Jean et d’avenir du syndicalisme avec Sophie Prégent.

Comment choisissez-vous les sujets que vous couvrez dans l’émission ?

Émilie : Nous tenons une réunion chaque semaine pour échanger nos idées. On s’assure que les solutions mises de l’avant dans nos reportages puissent être reproduites. En fait, nous faisons plus qu’informer, nous voulons que le public puisse en tirer des leçons.

Monic : On part toujours d’enjeux qui nous interpellent et on fouille pour trouver des initiatives constructives qui ont été mises en place pour les contrer ou les améliorer. Ça prend beaucoup de travail pour pousser la réflexion le plus loin possible, mais heureusement, nous avons la meilleure équipe de contenu de la province !

Qu’avez-vous appris de la première saison de L’avenir nous appartient ?

Émilie : Je retiens surtout les belles rencontres humaines qu’on a faites. Des personnes dont la volonté de changer les choses m’a donné de l’espoir.

Monic : C’est vrai que rencontrer des gens qui ont trois coups d’avance sur notre indignation, ça fait du bien au moral ! Et sur une note plus personnelle, j’ai développé de nouvelles habitudes de vie grâce à ce que m’ont appris nos reportages. Je recycle mon verre adéquatement et j’achète presque 100% local, par exemple.

Qu’est-ce qui a séduit le public selon vous ?

Émilie : Je pense que c’est ce message d’espoir justement. Face à une pandémie qui n’en finit plus, on en a grandement besoin.

Monic : Une maman m’a récemment interpellée à la garderie de mon fils pour me dire « merci de ce que vous faites, ça fait un bien immense, enfin de la belle nourriture pour le cerveau ! »

Avez-vous aussi appris des choses l’une sur l’autre ?

Émilie : On a découvert chez Monic une petite écoanxiété, qu’elle préfère appeler écolucidité ! Je ne me voile pas la face mais disons que je suis la plus calme de nous deux. Nos caractères sont vraiment complémentaires.

Monic : C’est effectivement notre force. Quand l’une est fatiguée, l’autre va pallier. On ne s’effondre jamais en même temps. Et puis lors des longues journées de tournage, il y a toujours une toune de Céline pas loin pour insuffler un regain d’énergie sur le plateau !

L’avenir nous appartient, les jeudis à 21 h à Télé-Québec, et en simultané puis en tout temps gratuitement sur telequebec.tv. Visionnez l’émission dès maintenant !

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