Si les hommes demeurent plus susceptibles qu’elles de mourir de certaines de ces maladies, chez les femmes, le risque qu’une crise cardiaque soit fatale est en moyenne 30% plus élevé. Elles sont également plus à risque de subir un deuxième événement cardiovasculaire dans les six mois suivant le premier. Cet écart est en grande partie dû à un retard à diagnostiquer la maladie et à la traiter. Pourquoi ce retard? Les femmes sont touchées par ces troubles à un âge plus avancé et donc de plus grande vulnérabilité. Elles présentent souvent des signes avant-coureurs atypiques qu’elles ou leur médecin peuvent sous-estimer, faute de bien les connaître. Les tests diagnostiques, comme l’épreuve d’effort sur tapis roulant ou l’électrocardiogramme, ne sont pas conçus pour elles et échouent parfois à détecter les troubles cardiovasculaires. Enfin, elles sont plus susceptibles de recevoir des traitements qui ne sont pas adaptés à leurs besoins spécifiques, et surtout, qui leur sont administrés trop tardivement – moins du tiers recevraient les soins nécessaires dans les délais prescrits par les directives cliniques.
Sources: Agence Science-Presse et Fondation des maladies du cœur et de l’AVC
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