Santé

Prévenir la tendinite

« Je suis en congé de maladie à cause d’une tendinite au poignet, attribuable au fait que je travaille constamment à l’ordinateur. Comment éviter une rechute quand je retournerai au bureau ? »

Chez les personnes qui travaillent beaucoup à l’ordinateur, c’est le plus souvent la combinaison de mouvements répétitifs et d’une posture inadéquate qui cause l’inflammation des tendons du poignet.

Une posture correcte exige que les coudes reposent sur les appuie-bras, et qu’une partie des avant-bras soit soutenue également, si possible. Il faut s’abstenir d’appuyer les avant-bras sur l’arête de la table ou de la tablette du clavier, ce qui aurait un effet irritant à la longue. Les bras et les avant-bras devraient former un angle de plus ou moins 90 degrés, alors que les jambes sont placées sous la tablette du clavier.

J’ignore si vous vous servez davantage de la souris ou du clavier. Si vous travaillez plus au clavier, la souris doit être à droite, de façon à ce que les mains se trouvent face au clavier. Par contre, si vous utilisez plus souvent la souris, poussez le clavier vers la gauche et mettez la souris devant vous, dans le prolongement du bras — vos doigts ne doivent pas pointer vers l’extérieur. De préférence, installez un coussinet de gel entre vous et le clavier ou la souris.

À propos de la souris :

  • assurez-vous qu’elle est à la même hauteur que le clavier ;
  • choisissez-en une de forme arrondie, pour que tous les doigts reposent dessus, sans tension ; tenez-la le plus légèrement possible ;
  • évitez les modèles munis d’une boule qu’on fait rouler avec un doigt (sous peine de vous retrouver avec une tendinite à ce doigt) – pour les ordinateurs portatifs avec souris intégrée en forme de boule, mieux vaut brancher une souris conventionnelle ;
  • déplacez la souris avec le bras plutôt qu’avec la main seule, en gardant le haut du bras le long du corps et le coude appuyé ;
  • utilisez un tapis de souris en gel.

Enfin, variez vos activités le plus possible au travail, en évitant d’effectuer la même tâche plusieurs heures d’affilée. Si ce n’est pas possible, faites des pauses, courtes mais fréquentes.

Propos recueillis par Véronique Robert.
Janie Barette est physiothérapeute à la Clinique de physiothérapie du sport du Québec, au Complexe sportif Claude-Robillard, à Montréal.

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